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Education : la grande concertation autour de l'école débutera "en septembre", annonce Pap Ndiaye

Des "échanges" auront lieu "dans l'ensemble des établissements scolaires", a affirmé le ministre de l'Education nationale, restant vague sur les contours de cette initiative.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, s'exprime à l'issue du Conseil des ministres, le 14 juin 2022, à l'Elysée, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Rentrée chargée en perspective. La grande concertation autour de l'école se fera "dès le mois de septembre" et durera "jusqu'à la fin de l'année 2022", a annoncé le ministre de l'Education, Pap Ndiaye, mardi 14 juin, lors d'un point-presse à l'issue du Conseil des ministres, à l'Elysée.

Promise par Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, cette concertation prendra la forme "d'un débat, d'échanges décentralisés, dans l'ensemble des établissements scolaires, de manière à ce que les professeurs, les parents d'élèves, les personnels administratifs et de direction et d'autres acteurs de la vie locale puissent réfléchir sur leur école", a détaillé le ministre, pointant une réforme qui se fera "dans la durée".

Par ailleurs, "la poursuite de la revalorisation des professeurs, engagée sur la seconde partie du précédent quinquennat, et la revalorisation à venir dans le cadre du pacte avec les enseignants, feront l'objet d'une concertation", a complété Pap Ndiaye.

"Priorité" au primaire à la rentrée

Le successeur de Jean-Michel Blanquer a aussi abordé le sujet de la rentrée de septembre, qui concernera 12,2 millions d'élèves. "La priorité donnée à l'école primaire sera confirmée et se traduira à nouveau, pour la cinquième rentrée consécutive, par une amélioration du taux d'encadrement des élèves. En traduction concrète : le nombre moyen d'élèves par classe, qui est passé de 23 à la rentrée 2017 à 21,8 à la rentrée 2021, diminuera encore à la rentrée prochaine", a-t-il promis.

Le ministre a reconnu "un contexte délicat de recrutement de professeurs, en raison d'une baisse d'attractivité de certains concours enseignants""Il faut penser à des réponses structurelles, ça passe par des rémunérations meilleures, des conditions de travail meilleures, et par un regard fin sur les évolutions de carrière", a-t-il estimé. Dans l'immédiat, "pour répondre à des urgences, nous faisons appel à des enseignants contractuels, dont la part demeure très modeste avec 1% dans le premier degré et 8% dans le second degré".

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Enfin, il a évoqué "l'engagement collectif au service d'une école pleinement inclusive avec la création de 4 000 équivalents temps plein supplémentaires d'accompagnants d'enfants en situation de handicap".

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