Echec scolaire : des remèdes existent. Exemple dans un collège des Hauts-de-Seine
Le collège Thomas Masaryk de Châtenay-Malabry, en région parisienne, est classé en "réseau de réussite scolaire", l'équivalent d'une zone d'éducation prioritaire. Parmi les expériences qui marchent contre l'échec scolaire, celle d’un enseignant de lettres, Marc-Olivier Vidal-Séphiha qui a mis en place des ateliers de remise à niveau en orthographe. Ces ateliers s'intitulent "Le son et le sens" car les élèves ne savent pas écrire correctement les sons qu'ils entendent. Les ados ne peuvent pas prendre correctement leur cours, ne savent pas se relire, et ne peuvent donc pas progresser.
Tout reprendre depuis le début
Parfois, Marc-Olivier a l'impression de se transformer en prof de CP, mais au moins, les progrès des élèves sont réels. Aujourd’hui, après une heure et demie d'atelier par semaine depuis l'automne, ses élèves ne confondent plus les lettres ou les accents et ils reprennent confiance en l'école. L'année prochaine, les élèves de sixième du collège Thomas Masaryk auront donc sept heures de français par semaine au lieu de cinq. Pour l'équipe éducative, ce soutien est primordial. C'est un enjeu de société.
Cette semaine, le Nouvel Observateur consacre un dossier spécial à la lutte contre l’échec scolaire :
enquête sur le terrain, malaise des profs, interview du ministre de l’Education nationale Luc Chatel, mais aussi 7 expériences qui marchent dans cette "guerre à l’échec".
Gérald Roux
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