Des établissements scolaires sous surveillance à Marseille
La visite de Vincent Peillon à Marseille survient dans un contexte pour le moins tendu. Dans la nuit de dimanche à lundi en effet, l'entrée d'un lycée des quartiers nord de la ville a été défoncée à la voiture-bélier.
Devant les enseignants, réunis au lycée Saint-Exupéry, dans le XVe arrondissement, le ministre de l'Éducation nationale a fait des annonces. Il a notamment affirmé qu'"un dispositif de protection et de surveillance " allait être mis en place dans "quatre ou cinq " établissements scolaires marseillais. Pas plus de précisions sur ce dispositif, notamment sur sa durée ou les établissements qui seraient concernés.
Des efforts "là où il y en a le plus besoin "
Devant des enseignants dont certains exercent en zone d'éducation prioritaire (ZEP), Vincent Peillon a affirmé que "les efforts doivent porter là où il y en a le plus besoin ". Le ministre de l'Éducation nationale a également dit tout son attachement aux réseaux d'aide aux élèves en difficulté (Rased), supprimés sous le mandat de Nicolas Sarkozy.
Vincent Peillon, qui a poursuivi lundi après-midi sa visite en se rendant dans un collège du XIVe arrondissement, a également rendu visite aux collègues de l'enseignant qui s'est suicidé au lycée Artaud le 31 août dernier.
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