Les professeurs de latin et grec sont inquiets, les langues mortes pourraient bien finir par disparaître totalement des emplois du temps au collège et au lycée. Un professeur de latin en croisade pour la survie de sa discipline insiste sur deux arguments pour charmer les élèves de sixième : savoir comment vivaient les Romains et gagner des points lors des examens. "Ça va permettre de comprendre le vocabulaire que tu utilises tous les jours, ça va t'aider certainement à mieux orthographier les mots", défend Samuel Tursin, professeur de latin à Ostricourt (Nord), interrogé sur l'utilité du latin.Des parents peu convaincusIl a ceux que la réponse interpelle et les autres, qui considèrent "que ça ne sert à rien". Même les parents ne sont pas convaincus et préfèrent au latin "l’éducation à la citoyenneté, les règles du vivre ensemble". Actuellement, 20% des collégiens choisissent le latin, mais ils sont à peine 5% au lycée.