Bac 2013 : les corrigés de l'épreuve de philosophie, filière par filière
Les 665.000 élèves de terminale ont planché ce lundi sur la philosophie. Voici les sujets des différentes filières et les corrigés réalisés par Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie, auteur du Prepabac Philo chez Hatier et auteur d'un blog chez l'Etudiant .fr :
En série littéraire :
"Le langage n'est-il qu'un outil ?"
"La science se limite t-elle à constater les
faits ?"
Expliquer un texte de René Descartes extrait de Lettre à Elisabeth
A lire ci-dessous > Le corrigé de Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie sur le sujet "Le langage n'est-il qu'un outil?"
Les pièges à éviter :
Ne pas prendre " outil " ou sens
matériel, mais au sens de médiaNe pas voir le présupposé :
" ne que " suggère qu'on admet que le langage est déjà un outil, mais
pas que cela.
Introduction
Le langage est une capacité à communiquer par
signes. Il s'objective dans des langues qui sont autant de systèmes de
signes oraux et écrits.
Le langage est généralement vu comme outil de
communication ou d'expression : communiquer ses idées, ou exprimer
ses sentiments.
Mais le langage peut avoir d'autres
fonctions : relier "à vide", sans rien communiquer
(fonction phatique), être une fin en soi comme objet d'art (poésie)
La question demande si le langage n'est qu'un moyen
(outil, instrument, un " media " entre un locuteur et un
destinataire d'un message, ou si le langage n'est pas au service d'autre
chose mais se suffit à soi-même, s'il est une fin en soi.
Le langage comme "outil "
Les mots servent à communiquer et
à exprimer. Le langage exprime la pensée ; c'est pourquoi les bêtes ne
parlent pas (Descartes) Les mots doivent être précis et
fidèles aux choses et aux idées qu'ils expriment ("Ion ", de
Platon : le mot est l'image de la chose) Les signes conventionnels du
langage assurent une transmission objective et fidèle entre deux ou plusieurs
esprits. Le langage ou les langages
(corporel, gestuel, musical, plastique...) sont des "outils " au service
de contenus qui les précèdent.
Le langage n'est pas qu'un outil
La pensée ne précède pas le
langage. Nous pensons dans les mots (Hegel)On ne peut séparer la forme
(langage) et le contenu (idées, sentiments)Le langage structure notre vision
du monde. Le langage est le fondement de la culture qui place l'homme dans une
dimension symbolique, au-dessus des simples besoins naturels.
Le média est une fin en soi
Le langage est un " outil " mais au sens noble. Car c'est l'outil qui fait l'homme.
L'humanité nait de l'outil manuel (silex, hache), et de l'outil symbolique
(langage, signes)L'outil comme " media " devient fin en soi : l'humain se définit par sa capacité de médiation, qui
est l'intelligence (relier, faire communiquer)Le langage est sans doute un
outil, mais l'outil est au service de lui-même, et les contenus sont
secondaires. C'est moins la richesse des idées qui enrichit le langage que
l'inverse : l'art et la pensée sont d'autant plus riches que le langage
est riche. L'homme est le fils de ses outils.
L'humanisation est confondue avec les outils. Si l'humain est une fin en soi,
alors l'outil (le média) devient une fin en soi.
►►► Autre
corrigé de la série L du sujet "La science se
limite-t-elle à constater les faits?"
Problème: constater, c'est prendre acte de l'existence de quelque chose,
c'est se contenter de récolter un fait déjà donné. Retouvez la suite du corrigé ici sur le site
de notre partenaire l'Etudiant
►►► Explication du texte de Descartes, d'après
le corrigé proposé par le site de l'Etudiant, notre partenaire, il fallait
faire un plan en trois parties :
La personne, une évidence qui
s'imposePréférer l'universel au particulierL'alternative
La
totalité du corrigé à lire ici sur le site de notre partenaire pour le baccalauréat letudiant.fr.
En série ES :
"Que devons-nous à
l'Etat?"
"Interprète -t-on à défaut de connaître ?"
Expliquer un texte d'Anselme extrait De la concorde
A lire ci-dessous > Le corrigé de Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie pour l'épreuve de série ES pour le sujet "Que devons-nous à l'Etat ? "
Pièges à éviter :
Ne pas tomber dans le trivial (des impôts, des
amendes à payer, etc.)
Ne pas confondre l'Etat et le gouvernement
Ne pas confondre droit et devoir : le sujet ne
concerne pas nos droits, mais nos devoirs envers l'Etat.
La formulation de la question doit être fortement
problématisée, car elle ne suggère telle quelle aucun plan dialectique.
Introduction :
La question porte sur notre
rapport à l'Etat. Elle relève donc du domaine politique, et oblige à mettre en
rapport l'individu et l'Etat.
"Nous ", c'est-à-dire les individus
privés soumis à la loi et contraints d'obéir à l'Etat, les " sujets "; mais aussi les citoyens, qui participons à la " souveraineté " et à l'élaboration de la loi en démocratie.
Individuellement et collectivement, à travers ce qu'on appelle un "peuple " ou une " nation ".
L'Etat comporte le pouvoir suprême, et les pouvoirs
législatif, exécutif et judiciaire. Il détient le "monopole de la
violence légitime " (Max Weber) qui lui permet d'user de la force
pour appliquer la loi. L'Etat peut être démocratique, et il est alors
sensé servir l'intérêt général et garantir les libertés ; ou il est
dictatorial, et il sert l'intérêt particulier d'un homme, d'un parti ou
d'une faction.
" Devons-nous ? " interroge sur les
devoirs que l'individu et le citoyen a envers l'Etat. En effet, la
question est paradoxale au sens où l'on parle souvent des droits de
l'homme et du citoyens, c'est-à-dire de ce qu'on peut exiger de l'Etat
(services publics d'éducation, de santé, de sécurité, de transports,
etc.). Cela correspond aux droits sociaux développés au XXe siècle à
l'ombre de l'Etat-Providence.
Il n'y a pas de droits sans devoirs. Et l'on parle
moins souvent des devoirs qui font que l'Etat n'est rien sans le concours
et le soutien des citoyens. Par exemple, si tous les citoyens
s'abstiennent, il n'y a plus d'Etat démocratique.
La question amène à se poser la question du
fondement et du fonctionnement d'un Etat de droit qui suppose des devoirs
civiques, au-delà du seul devoir d'obéissance qui suffit aux Etats
tyranniques.
Nous devons obéissance à l'Etat
Par la force, nous devons obéir aux lois et au
maintien de l'ordre. Nous sommes "sujets " au sens où nous
sommes assujettis à la loi.
Nous devons respecter l'Etat et ses représentants.
Toute agression envers un fonctionnaire est sévèrement punie, car c'est
l'Etat qui est symboliquement mis en cause.
Nous devons financer l'Etat, car c'est grâce aux
impôts que l'Etat peut fonctionner. l'Etat peur requérir la force publique
pour nous y contraindre.
Hobbes (le Léviathan ) donne le modèle
d'un Etat absolu à qui nous devons une obéissance absolue, gage d'ordre et
de paix civile. Nous devons ici une obéissance totale, et renoncer à
toutes nos libertés naturelles ; en échange, l'Etat ne s'engage à
rien, sauf à empêcher la guerre civile et le retour à la guerre de tous
contre tous (Etat de nature)
Nous devons servir l'Etat
En tant que citoyens et " souverain ",
nous faisons la loi et nous "sommes " l'Etat, du moins en
démocratie.
Les devoirs civiques (vote, élection, impôt,
défense...) sont fondateurs d'un Etat libre contrôlé par les citoyens
Nous devons, à la limite, sacrifier notre vie si la
patrie est en danger. C'était le sens des armées révolutionnaires de 1792
et de la conscription républicaine. Les droits de l'Homme exigeaient en
échange devoirs et sacrifices de la part du citoyen !
Ces devoirs supposent, non un Etat absolu comme le
Léviathan, mais un Etat fondé sur un contrat social (Rousseau),
c'est-à-dire sur des droits et des devoirs entre les citoyens eux-mêmes
qui s'engagent réciproquement à soutenir l'Etat, leur Etat.
La nature de l'Etat dépend de nos
devoirs
Si nous ne devons qu'obéissance, nous sommes dans
un Etat tyrannique, où l'Etat n'a que des droits et le citoyen que des
devoirs. Ici, nous devons tout à l'Etat, et l'Etat ne nous doit rien.
Seule la force permet ce " faux contrat social " entre le loup
et l'agneau.
Un Etat démocratique repose sur un vrai contrat
social qui fait que l'Etat doit autant aux citoyens (droits civiques et
sociaux), que les citoyens doivent à l'Etat (devoirs civiques). Dans ce
cas, le "souverain " est le peuple, et non un dictateur ou un
monarque absolu (Louis XIV : " L'Etat c'est moi ! ")
Cependant, on peut critiquer cette théorie du
contrat social : pour que l'Etat existe et puisse nous assurer biens
et services, il faut qu'il ait " le monopole de la violence
légitime " préalablement ; pour garantir nos droits, il faut que
nous ayons renoncé à toute notre liberté naturelle à son profit. L'Etat
démocratique ne suppose-t-il pas l'établissement préalable d'un
Léviathan ?
L'obéissance absolue à l'Etat semble bien être le
premier devoir qui rend possible l'Etat-même. Ensuite viennent les autres
droits et devoirs...
Ce qui revient à se demander si le droit fonde la
force de l'Etat, ou si c'est toujours la force qui fonde le droit ;
et donc le devoir d'obéissance à l'Etat qui fonde les droits exigibles par
la suite.
►►► Autre corrigé du sujet "Interprète-t-on à défaut de connaître ?" à lire sur l'Etudiant , le site de notre partenaire .
Problème : l'interprétation est la recherche d'un sens dans le cadre d'une herméneutique, la connaissance prétend, elle, à la vérité. La suite du corrigé à lire ici.
►►►A lire aussi la correction de l'explication du texte d'Anselme :
Sommes nous libres de nos choix ? Ne sommes nous pas déterminés soit par
la raison soit par les passions ? Dans ce texte Anselme affirme que le choix
réside dans la volonté seule. La suite de la correction ici sur le site de l'Etudiant, notre partenaire.
En série S :
"Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?"
"Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?"
Expliquer un texte de Henri Bergson extrait de La pensée et le mouvant .
A lire ci-dessous > Le corrigé de Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie pour l'épreuve de série S pour le sujet " Peut-on agir moralement
sans s'intéresser à la politique ?"
L'actualité, mais aussi l'histoire,
soulève souvent une contradiction ou un décalage entre l'exigence morale et
l'action politique : "le pouvoir corrompt ", comme disait Saint-Just, et les
scandales politiques existent depuis qu'existe la politique à Athènes ou à
Rome. Cette question nous invite à
relier les champs de la morale et de la politique. Ces deux domaines sont ceux
de l'action humaine en société, de l'action qui met en rapport les hommes à
travers des droits et des devoirs. Le sujet ne pose pas la question
classique de la moralité ou de l'immoralité de l'action politique, mais celle
du caractère politique de l'action morale. On demande si la morale peut se
désintéresser de la politique, ou encore si on peut agir moralement sans
s'engager dans l'action politique. La morale peut-elle se suffire ou doit-elle
se prolonger dans l'engagement politique ? Le devoir moral a-t-il
nécessairement une dimension collective qui touche à la société, à la loi et à
l'Etat ? Car il s'agit bien d'agir, et non
simplement d'observer, de penser ou de juger.
Agir moralement, c'est agir selon
le bien et la loi morale, c'est faire son devoir, c'est obéir à
" l'impératif catégorique ", comme dit Kant. L'action morale commande
mes obligations envers moi-même et envers autrui, mais ne regarde que ma
conscience. Enfin l'acte moral se juge à son intention, non à son
résultat : seule une " volonté bonne " fait que j'agis
moralement, car le résultat ne dépend pas de moi, mais du hasard ou du destin. La politique, au contraire,
s'intéresse au résultat de l'acte : conquérir et garder le pouvoir, selon
Machiavel, ou assurer la liberté et la prospérité du peuple, servir l'intérêt
public, selon les Lumières. La politique a souvent été
accusée de mettre en œuvre la maxime immorale selon laquelle "la fin
justifie les moyens". De fait, un homme politique se juge à son
efficacité et à ses résultats, non à ses
états d'âme et à ses bonnes intentions.
Peut-on s'enfermer dans la
subjectivité morale et tourner le dos à une politique nécessairement " sale " pour garder les " mains propres " ? Ou la
morale m'oblige-t-elle à m'engager dans une action politique pour rendre
objectifs mes idéaux et mes valeurs ? Puis-je être libre seul et contre
tous, ou ne suis-je vraiment libre que
si je me bats aussi pour la liberté de tous ? La morale peut-elle se contenter
d'une bonne conscience égoïste et frileuse, ou oblige-t-elle à se réaliser dans
une responsabilité collective ?
L'action morale ne s'intéresse pas
à la politique
L'acte moral ne s'intéresse qu'à l'intention
subjective : ma conscience sait que j'agis selon mon devoir, et peu
importe le résultat. Par exemple, je ne dois pas mentir, et cela peut
avoir des effets catastrophiques en politique de toujours dire la vérité.
La politique est rapports de force et lutte pour le
pouvoir. Elle s'oppose donc aux devoirs moraux qui supposent le respect
d'autrui. La politique est confrontation d'intérêts particuliers et
d'ambitions personnelles, lutte de classes ou compétition impitoyable.
S'intéresser à la politique, c'est accepter que tous les moyens sont bons,
c'est accepter cynisme et immoralité.
Epicure illustre cette incompatibilité de la morale
et de la politique. "Pour vivre heureux, vivons cachés " (Horace). Vivre avec ses amis, et se garder de la politique est la
garantie du bonheur.
Il semble ici qu'on ne puisse agir moralement que
si on se désintéresse de la politique, car les moyens et les fins
s'opposent. S'intéresser à la politique serait la ruine de la conscience
morale ; ce serait accepter d'avoir "les mains sales " (Sartre)
Agir moralement oblige à s'engager
en politique
On ne peut se contenter de faire " la belle
âme " (Hegel) : une bonne conscience satisfaite de ses bonnes
intentions subjectives est irresponsable, lâche et égoïste. La devoir
subjectif doit se prolonger en devoir objectif pour changer le monde et
assurer un progrès politique.
Si la morale est une action, aucune action ne peut
faire abstraction du contexte social et politique. Sous l'Occupation,
pouvait-on être honnête et dire toujours la vérité, sans risquer de
dénoncer des Juifs ou des Résistants ?
"L'engagement politique est une suite logique de
l'exigence morale : je ne suis pas libre tant l'humanité entière ne
l'est pas " (Sartre).
On ne peut se contenter de faire la charité pour "faire le bien ". Faire le bien pour sa famille, ses amis, son
pays, toute l'humanité, impose de faire des lois, de prendre des
responsabilités collectives, d'agir sur les Etats. Le bien subjectif doit
devenir le bien objectif (Hegel, Marx).
Agir moralement, c'est agir " en
situation ", et donc tenir compte du contexte politique :
suis-je sous une dictature ou une démocratie ?
Agir moralement, c'est au minimum s'intéresser à la
politique, ou, mieux, s'engager en politique.
S'intéresser sans confondre morale
et politique
Pourtant, on ne peut ignorer que politique et
morale ne font pas bon ménage. Il est difficile de réussir en politique en
respectant une intégrité morale. Faut-il donc renoncer ou trouver un
équilibre ?
S'intéresser n'est pas forcément s'engager. On peut
opposer Raymond Aron, "spectateur engagé ", qui garda un regard
lucide sur le communisme, à Sartre, fortement engagé dans les mouvements
gauchistes et a la responsabilité des illusions de l'époque sur le
totalitarisme.
S'intéresser sans s'engager suppose un certain
recul et une certaine distance avec la " chose politique " qui
préserve une liberté de conscience et de jugement moral. La pièce de
Sartre, " Les mains sales ", dit bien ce risque d'un naufrage
moral dans un engagement politique aveugle aux moyens employés.
" S'intéresser à la politique " :
cette formule résume bien le fait qu'on ne vit pas seul, que l'homme est
un " animal politique " (Aristote), et que tout ce qui est
humain a une dimension politique. Mais, en même temps, ce rapport a la
politique doit être médiatisé par une conscience morale qui jamais
n'abdique devant le machiavélisme : la fin ne saurait justifier tous
les moyens.
Comme le résumait Aristote, le citoyen recherche le
bonheur au moyen de la politique : il est plus facile d'être heureux
dans une cité libre que dans une tyrannie. On ne peut être heureux ou
honnête en faisant abstraction de la politique. Mais la politique est un
moyen, non une fin en soi.
Cela suppose de bien distinguer l'ordre de la
morale et celui de la politique : soumettre la morale à la politique
serait cynisme et machiavélisme ; réduire la politique à la morale
serait angélisme, naïveté de " belle âme ", et irresponsabilité.
Les pièges à éviter:
-
Ne pas se précipiter sur l'actualité et faire un contresens.
-
Ne pas inverser la question et ne pas traiter " peut-on faire de la politique sans être moral "
- Ne pas oublier qu'il s'agit d'agir, d'action cohérente ; non simplement de conscience, d'idées ou de sentiments. D'où le nécessaire passage de la subjectivité morale à l'objectivité politique.
►►►Autre corrigé à lire sur le site internet de notre partenaire l'Etudiant . "Le travail permet-il de prendre conscience de soi?"
Problème : le travail, c'est d'abord
le labeur auquel nous sommes tous soumis en tant qu'animal soumis au processus
vital et aux mêmes besoins (qui ne nous distinguent pas les uns des autres)
mais le travail, c'est aussi le fait de transformer la matière pour
produire quelque chose, faire un ouvrage, une œuvre pouvant être en accord avec
nos désirs (qui eux sont censés nos appartenir et définir), la suite à lire sur le site internet de l'Etudiant ici.
►►► Le corrigé de l'explication de texte de Bergson , à lire sur le site de notre partenaire l'Etudiant.fr :
L'auteur examine la question de la définition d'un
jugement vrai. Si la réponse à cette question semble satisfaisante comme
adéquation de la vérité à la réalité, il n'en reste pas moins difficile à
comprendre que cette adéquation n'est pas à penser comme le rapport d'une copie
à son modèle, la suite du corrigé ici.
> L'interview de Patrick Ghrenassia, agrégé de philosophie auteur du livre Prépabac Philosophie chez Hatier. Il était l'invité de France info ce lundi midi pour revenir sur l'épreuve de philosophie du baccalauréat :
En série technologique (STG)
Les élèves sauf ceux de la série TMD (techniques de la musique et de la danse) avaient trois sujets ce lundi aprés-midi :
"Etre libre, est-ce n'obéir à aucune loi?"
"La diversité des cultures sépare-t-elle les hommes?
Explication d'un texte de Descartes de Règles pour la direction de l'esprit.
►►► Corrigé du sujet "Etre libre, n'est-ce obéir à aucune loi ? " sur le site de notre partenaire de l'Étudiant. Où l'on apprend notamment que pour le sens commun, la liberté se réduit à faire ce que l'on veut, et ce qui est extérieur à nos propres désirs apparaît alors comme une entrave pour l'accomplissement sans limite et absolu de ces derniers.
►►► Corrigé du sujet "La diversité des cultures sépare-t-elle les hommes ? " à retrouver lui aussi sur le site de notre partenaire.
►►► Corrigé de l'explication de texte de Descartes à lire sur le site internet de l'Etudiant. Dans ce texte, Descartes affirme que la connaissance ne peut pas être fondée sur la majorité des opinions, la suite à lire ici.
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