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Vidéo La championne de snowboard Anne-Flore Marxer dénonce les inégalités entre les hommes et les femmes dans le sport

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Temps de lecture : 1min
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Championne du monde de freeride, Anne-Flore Marxer se bat pour que les femmes soient jugées sur les mêmes critères que les hommes dans son sport.

Anne-Flore Marxer, 34 ans, championne du monde en 2011, est aussi une militante de la cause féministe.

"Qu'on soit un homme ou une femme, on prend un risque"

"Face à la nature, qu'on soit un homme ou une femme, on prend un risque", déclare Anne-Flore Marxer. Il est évident que la sportive prend des risques lorsqu'elle dévale des pentes à toute allure ou quand elle accomplit des cascades surprenantes avec son snowboard. Pourtant, elle n'est pas toujours considérée comme une athlète de haut niveau mais plutôt comme "le plus beau sourire du snowboard français." Lassée par cette discrimination, la championne du monde de freeride tire profit de sa notoriété pour s’engager en faveur de l'égalité des femmes et des hommes. "Si on s'est battue toute sa vie pour arriver à un niveau sportif au top au niveau international, ce n'est pas pour ensuite être réduite à une paire de seins", lance-t-elle.

En parlant de sport si on ne met en avant que les hommes pour leurs prouesses sportives et on ne parle des femmes que quand elles se dénudent, il y a un vrai souci.

Anne-Flore Marxer

à Brut.

Anne-Flore Marxer remarque que la carrière sportive des hommes est généralement facilitée par l'appui financier des sponsors et les grosses récompenses. A contrario, les femmes n'ont que rarement l'opportunité de consacrer leur carrière uniquement au sport et partent donc sur "un pied d'inégalité". C'est pourquoi l’athlète milite pour une amélioration dans la structure des événements sportifs et des investissements financiers.

Rappelons qu'aujourd’hui dans les compétitions sportives, les récompenses pécuniaires pour les hommes sont encore supérieures à celles des femmes. Alors qu'un "prix de champion du monde ou un prix de championne du monde sont à égalité", préviens l'athlète.

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