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Seine-Saint-Denis : des affiches publicitaires jugées "sexistes" retirées aux Lilas

JCDecaux a accepté d'enlever deux pubs de la marque Le Temps des Cerises à la demande du maire de la commune.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 06/03/2019 13:50 Mis à jour le 06/03/2019 14:00

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Daniel Guiraud a demandé à JCDecaux de retirer des affiches de la marque "Le Termps des Cerises" aux Lilas (Seine-Saint-Denis), le 5 mars 2019.  (CAPTURE D'ÉCRAN / TWITTER) — Daniel Guiraud a demandé à JCDecaux de retirer des affiches de la marque "Le Termps des Cerises" aux Lilas (Seine-Saint-Denis), le 5 mars 2019. (CAPTURE D'ÉCRAN / TWITTER)

Le slogan "Liberté, égalité, beau fessier" a fait bondir Daniel Guiraud, le maire socialiste des Lilas (Seine-Saint-Denis). A sa demande, JCDecaux a fait retirer, mardi 5 mars, deux affiches de la marque Le Temps des Cerises. Sur cette publicité sont affichées des fesses de femme moulées dans un jean. "Aux Lilas et nulle part ailleurs, le sexisme ne doit être toléré ! (...) Quel paradoxe la semaine de la journée internationale pour les droits des femmes !" s'est ému l'édile dans un message posté sur Twitter lundi.

J’ai demandé le retrait de cette affiche, parce qu’aux Lilas et nulle part ailleurs, le sexisme ne doit être toléré ! Il est le terreau des violences sexistes et sexuelles. Quel paradoxe la semaine de la journée internationale pour les droits des femmes ! cc @JCDecaux_France pic.twitter.com/zo9hIou2uq
— Daniel Guiraud (@daniel_guiraud) 4 mars 2019

La semaine passée, l'association La Maison des femmes Thérèse Clerc à Montreuil a également dénoncé cette publicité. "On n'a pas envie que des jeunes filles soient exposées à un message d’objectification aussi dévalorisant !" s'était indignée l'association sur Facebook.

Contactée par Le Parisien, la marque conteste toute accusation de sexisme. "Bien sûr qu'on ne réduit pas les femmes à une paire de fesses. Ce n'est pas notre image, ce ne sont pas nos valeurs. On veut mettre en avant notre savoir-faire", fait-elle valoir. JCDecaux, de son côté, a précisé avoir retiré les affiches en raison des clauses contractuelles qui lient l'entreprise avec les communes. JCDecaux a indiqué à franceinfo n'avoir reçu aucune autre requête similaire quant à cette campagne publicitaire, qui s'est par ailleurs achevée mercredi matin.