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Présidentielle : contre les inégalités hommes-femmes, Macron prône "testing et sanction"

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4 vérités
4 vérités 4 vérités (France 2)
Article rédigé par France 2
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Emmanuel Macron est l'invité des 4 Vérités de France 2 ce mercredi 8 mars.

Être président de la République, "c'est faire clairement sur les priorités et le cap qu'on s'est fixés", indique Emmanuel Macron dans les 4 vérités ce mercredi matin. "J'ai résisté à la manie du programme parce que je voulais le construire différemment. Il est le fruit d'une consultation des Français. Il répond concrètement aux priorités du terrain telles qu'elles nous ont été remontées", explicite le candidat à la présidentielle d'En Marche !.

"La réforme des retraites mettra cinq à dix ans à commencer à être mise en oeuvre. La réforme des retraites doit nécessiter du temps. Elle sera concertée, transpartisane", annonce-t-il. "Mais les réformes du marché du travail, du chômage et de la formation professionnelle, de l'école se feront rapidement. Ce sera la clarté, le calme, mais la détermination. Elles doivent être adoptées et commencées à être appliquées dans les six premiers mois du quinquennat".

Il ne promet aucun poste ceux qui se rallient

"L'inégalité salariale hommes-femmes existe parce que les hommes ont moins de promotions et qu'elles sont cantonnées au travail à temps partiel. Dans les accords d'entreprise et de branche, j'exige un volet égalité salariale", explique Emmanuel Macron en cette journée internationale du droit des femmes. La solution, pour lui, est que "l'État fasse du testing, publie les résultats chaque semestre et sanctionne les entreprises".

À propos des ralliements politiques qui se multiplient, le dernier en date étant celui de Bertrand Delanoë, Emmanuel Macron indique : "Que des femmes et des hommes qui ont des responsabilités politiques indiquent leur choix pour les élections, à la fin des fins je souhaite avoir au moins 51% de nos concitoyens qui en appellent à un tel vote. Et de conclure : "Je ne vais pas rabrouer ces personnalités". Mais l'ancien ministre de l'Économie ne promet aucune responsabilité en retour parce qu'il s'est engagé au "renouvellement" : "Je sais dire non avec beaucoup de politesse et de pragmatisme".

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