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Mort de Gisèle Halimi : "Elle considérait que tous les combats actuels allaient dans le sens de l'émancipation des femmes", réagit le sénateur André Vallini

"C'était une avocate brillante, une oratrice hors pair", a réagi sur franceinfo le sénateur et ancien ministre, ancien attaché parlementaire de Gisèle Halimi, après sa mort à l'âge de 93 ans.

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L'avocate Gisèle Halimi lors d'une conférence de presse du mouvement Choisir, à Toulouse, le 17 mars 1978. (JEAN-CLAUDE DELMAS / AFP)

"Elle considérait que tous les combats actuels vont dans le même sens, celui de la libération des femmes, de l'émancipation des femmes, de l'égalité des droits, de l'égalité en dignité des hommes et des femmes. Elle considérait que c'est un combat qui n'est jamais gagné, qu'il faut toujours mener", a confié mardi 28 juillet sur franceinfo André Vallini, sénateur et ancien ministre, ancien attaché parlementaire de Gisèle Halimi, après la mort de l'avocate féministe à l'âge de 93 ans. André Vallini fait ses premiers pas en politique en tant qu'assistant parlementaire de lorsqu'elle fut élue députée de l'Isère en 1981.

"À ses côtés, j'ai appris d'abord la rigueur dans le travail, a-t-il poursuivi. Elle était très, très rigoureuse. Elle ne supportait pas la moindre faute d'orthographe, la moindre faute de ponctuation, la moindre faute de syntaxe. Elle m'a appris à écrire le mieux possible, elle m'a également appris à parler car c'était une avocate brillante, une oratrice hors pair", a ajouté le sénateur.

Elle m'a appris à être féministe.

André Vallini

à franceinfo

"Jusque-là, je considérai qu'être de gauche suffisait pour être féministe, a expliqué le sénateur. Pour moi, le féminisme était un combat qui était englobé par les combats de la gauche. Elle m'a appris la singularité du combat féministe, la difficulté pour ce combat à trouver sa place dans les combats politiques de l'époque."

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