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L'allongement du congé paternité est "à l'étude", annonce Marlène Schiappa

La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes annonce que l'Inspection générale des affaires sociales est chargée d'étudier les "possibilités d'allongement, mais aussi de meilleure rémunération et de meilleure information du congé paternité."

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Marlène Schiappa, le 12 décembre 2017 à l'Assemblée nationale. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Le gouvernement a commandé un rapport sur le congé paternité à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Le développement du congé paternité "est à l'étude auprès de l'Igas", a indiqué lundi 22 janvier la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, sur CNews.

Cette administration, saisie conjointement avec les ministres Gérald Darmanin, Muriel Pénicaud et Agnès Buzyn, a reçu pour mission "d'étudier toutes les possibilités d'allongement, mais aussi de meilleure rémunération et de meilleure information du congé paternité", a précisé Mme Schiappa, soulignant que "beaucoup de pères ne savent pas exactement quels sont leurs droits." 

Instauré en 2002, le congé "de paternité et d'accueil du jeune enfant", onze jours consécutifs pour une naissance simple et 18 jours pour une naissance multiple, vient compléter le congé de naissance obligatoire de trois jours. Optionnel et indemnisé par l'Assurance maladie en fonction du salaire, il est pris par environ sept pères sur dix. En février, un allongement à 14 jours avait été votée en première lecture à l'Assemblée nationale mais les élections ont interrompu le processus législatif.

Un "meilleur partage partage des tâches parentales"

Marlène Schiappa s'est dite "à titre personnel (...) pas favorable à [ce] que le congé paternité ait la même durée que le congé maternité" (16 semaines minimum), "justifié notamment par la biologie, la grossesse, l'accouchement."

L'idée est d'avoir un meilleur partage des tâches parentales, car si les femmes passent moins de temps aux tâches domestiques, elles pourront passer plus de temps à développer leur carrière.

Marlène Schiappa

sur CNews

L'Igas devra cependant évaluer le coût de cette mesure. "Il ne s'agit pas de dire oui pour faire plaisir à l'opinion ou d'aller vers un totem sans savoir comment le financer, c'est vraiment la clé", a ajouté la secrétaire d'Etat. 

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