Journée internationale des droits des filles : une ONG pointe la vulnérabilité des jeunes filles dans les zones de conflits

Cette enquête a été réalisée auprès de 10 000 mineurs et jeunes originaires de 10 pays sensibles comme le Liban, le Nigéria, le Soudan ou encore l'Ukraine.
Article rédigé par franceinfo
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Un centre d'accueil de réfugiés ukrainiens aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) le 15 mars 2022. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

C'est la même chose partout, que l'on se trouve en Afrique, en Asie, en Europe ou en Amérique du Sud. Dès qu'un conflit éclate, ce sont les filles qui se retrouvent fragilisées avant les garçons, selon l'étude de l'ONG Plan International, publié mercredi 11 octobre.

Ce sont elles qui sont déscolarisées en premier, ce sont elles, qui souffrent en premier, avec toutes sortes de troubles tels que des problèmes de sommeil, de nutrition, de sécurité, ou d'anxiété qui concerne près de 60% d'entre elles. À cela s'ajoute les violences sexuelles et dans certains pays, la peur du mariage forcé.

"Des crises de plus en plus longues et de plus en plus complexes"

Autant de fragilités sur lesquelles il est pourtant possible de lutter selon Lucie Dechifre, directrice programmes chez Plan International, à condition de pouvoir travailler sur le long terme avec ces jeunes filles. "Elles ont besoin d'une aide d'urgence, mais aussi d'une aide sur la durée. Les traumas qu'elles ont pu vivre pendant les temps de crise perdurent dans le temps. On sait que les crises sont de plus en plus longues et de plus en plus complexes. C'est donc extrêmement important, non seulement d'avoir une réponse adaptée à l'urgence, mais aussi de faire le lien entre la réponse d'urgence et l'accompagnement de plus longue durée". Et Lucie Dechifre de préciser que les jeunes filles d'aujourd'hui seront les femmes de demain.

Enfin, l'enquête évoque aussi les garçons de 17 ans et moins qui eux sont les proies des groupes armées qui souhaitent les envoyer au combat 

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