Des salariés de SERTA menacent de déverser des produits toxiques dans la Seine
"Si nous n’obtenons pas des primes de départ décentes, on en sera réduit malheureusement à ouvrir des bidons et à déverser les contenus dans les égouts. Nous avons dans notre cours des canalisations qui vont directement dans des petits ruisseaux qui se jettent dans la Seine. Ça va être dramatique ", prévient Jean-Pierre Villemin, délégué syndical CFDT, au micro de Mathilde Lemaire de France info.
" Mais c’est moins dramatique que 250 personnes licenciées et sacrifiées ", poursuit le syndicaliste, qui exige, comme ses collègues chauffeurs routiers, 15 000 euros de primes de départ.
SERTA comptait 250 personnes avant un premier plan social en janvier. La société de transports, qui emploie encore 160 salariés dans toute la France, notamment à La Vaupalière et à Cavaillon (Vaucluse), est en redressement judiciaire depuis près d'un an, au bord de la liquidation. Le tribunal de commerce d'Evreux doit décider aujourd'hui du sort de l'entreprise.
Cécile Mimaut
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