Des portiques testés par la SNCF pour empêcher les fraudes dans les TGV
Deux grandes gares sont munies de portiques à l'entrée des voies menant aux TGV depuis ce lundi 11 janvier. La SNCF a fait de la lutte contre la fraude une priorité.
On ne monte plus aussi facilement dans les TGV depuis ce lundi 11 janvier dans deux gares. La SNCF teste pour trois mois des portiques antifraude dans les gares de Marseille-Saint-Charles et Paris-Montparnasse. A l'entrée des quais se dressent des portes-vitrées qui ne s'ouvrent qu'après validation du billet par un lecteur sans contact.
Qu'ils soient classiques ou électroniques, tous les billets sont reconnus. "Aujourd'hui, il y a tellement de monde qui passe... Je pense que c'est mieux", confie une passagère à France 2. Une autre ajoute : "Je pense que c'est une bonne chose, ça permet de régulariser tout le monde".
13 autres gares équipées d'ici deux ans
Chaque année, la fraude coûte 300 millions d'euros à la SNCF. 3 à 4% des passagers voyagent sans billet dans les TGV. D'ici deux ans, l'entreprise veut étendre ces portiques à 13 autres gares, notamment à Lyon, Bordeaux et Nantes.
La SNCF assure qu'elle ne reverra pas à la baisse le nombre d'agents. Ces derniers seront davantage dédiés au confort et à l'information des clients. Ils pourront même les contrôler une seconde fois à bord.
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