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Des étudiants pro et anti-blocage se mobilisent à nouveau après les violences à la fac de droit Montpellier

Des étudiants et des syndicats ont mis en cause Philippe Pétel après l'expulsion brutale par des hommes cagoulés et armés de bâtons d'étudiants qui occupaient un amphithéâtre de la faculté dans la nuit de jeudi à vendredi

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié
Temps de lecture : 1min
Des étudiants manifestent devant la fac de droit de Montpellier (Hérault), le 23 mars 2018 après l'expulsion brutale par des hommes cagoulés d'étudiants qui occupaient un amphithéâtre. (MAXPPP)

Plusieurs centaines d'étudiants, pro et anti-blocage, sont réunis lundi 26 mars au matin devant les grilles baissées de la faculté de droit de Montpellier, fermée par la direction après l'intrusion violente d'un groupe d'hommes cagoulés dans la nuit de jeudi à vendredi.

"On veut étudier, on veut pas être bloqués", "Rendez-nous nos facs!", criait un premier groupe d'étudiants, venus notamment soutenir le doyen de la faculté de droit Philippe Pétel, qui a démissionné dans la foulée des incidents.

Une enquête administrative va être menée

Des étudiants et des syndicats ont mis en cause Philippe Pétel après l'expulsion brutale par des hommes cagoulés et armés de bâtons d'étudiants qui occupaient un amphithéâtre de la faculté dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils ont assuré que des professeurs – dont les noms et les photos circulent sur les réseaux sociaux – auraient participé à l'expédition punitive. Sur France Bleu Hérault, Philippe Pétel, le président de la faculté, a qualifié les actes commis, dans la nuit de jeudi, de "gravissime"

Une enquête administrative sur le coup de force doit débuter lundi, avec l'arrivée d'inspecteurs généraux, a par ailleurs confirmé le cabinet de la rectrice d'Académie. 

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