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Des avancées chez Total, pas de reprise du travail pour le moment

Direction et syndicats de Total négocient en ce moment alors que les six raffineries du groupe sont en grève. Les dirigeants s'engagent à ne pas fermer de raffineries pendant cinq ans, sans précisions sur Dunkerque. Le gouvernement va organiser une table ronde sur l'avenir du raffinage. 250 stations-service sont privées de carburant. Actualisé à 17 h 08
Article rédigé par franceinfo
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Les négociations semblent avancer en ce moment chez Total. A la mi-journée la CGT a annoncé que la direction était prête a s'engager sur un plan d'investissement de cinq ans. Pas de confirmation du côté des dirigeants de Total qui parlent néanmoins "d'avancées importantes".

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, affirme pour sa part que Total s'est engagé à " maintenir toutes les raffineries, à part Dunkerque, en exercice pour les cinq ans qui viennent ." Christian Estrosi veut également organiser une table ronde sur l'avenir de l'énergie au 2e trimestre.

L'organisation d'une telle table ronde fait partie des préalables posés par les syndicats pour appeler les salariés des six raffineries en grève à reprendre le travail. La CGT réclame également le paiement des jours de grève. En ce moment des assemblées générales se tiennent pour décider de la suite du mouvement.

De plus en plus de stations-service sont privées de carburant. En milieu d'après-midi on en comptait près de 250. Les transporteurs routiers se plaignent eux de ne plus avoir de gas oil pour les professionnels.

Ce matin Nicolas Sarkozy a reçu le directeur général du groupe Total, Christophe de Margerie.

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