En Île-de-France, les étudiants admis en médecine pourraient être tirés au sort
Face à la baisse du nombre de places, c'est la solution qui est pour l'instant retenue pour la sélection des étudiants en première année.
Suivre des cours de médecine dans les universités de la région parisienne pourrait devenir une question de chance. Soline révise son baccalauréat dans le stress, celui de l'examen, mais aussi par crainte de ne pas pouvoir suivre les études dont elle rêve après avoir obtenu son diplôme. La jeune femme ne sait pas encore si elle fera partie des étudiants retenus pour intégrer les effectifs franciliens en médecine l'année prochaine. "J'ai le tirage au sort le 8 juin (...). Il y a des personnes dont c'est la vocation et ils ne pourront pas faire ça s’ils ne sont pas tirés au sort", déplore Soline au micro de France 2.
Des effectifs en baisse
Ils étaient 8143 étudiants à la rentrée 2015 pour la première année de santé en Île-de-France, ils ne seront que 7500 en 2016. 600 bacheliers devraient être réorientés après ce tirage au sort. Les associations d'étudiants estiment toutefois que des solutions existent pour répondre au manque de place dans les amphithéâtres. "Pour nous, la solution évidente serait de mettre en place des antennes délocalisées (...). Ce serait de mettre en place des parties des universités où actuellement il n'y a pas d'antenne en médecine qui deviendraient des endroits où des étudiants en médecine pourront faire leurs cours de première année", détaille Rémi Patrice, représentant de l'association des étudiants en médecine de France.
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