Dean un mois après: les dégâts sur l’agriculture
Le cyclone a ravagé toutes les bananeraies en Martinique et 70% de celle de Guadeloupe. La production de banane représente plus de 53% de la production agricole finale et c’est le premier employeur privé des Antilles. Cela génère entre 15.000 et 18.000 emplois directs et indirects sur les deux îles. Il faudra 7 mois pour que la production puisse repartir donc cela risque de mettre des gens au chômage technique notamment ceux qui s’occupent du conditionnement et du transport. Les producteurs estiment que le cyclone va coûter 100 à 120 millions d’euros en Martinique
La canne à sucre est la deuxième activité agricole, avec 1400 emplois directs et 2300 emplois indirects. Il y a 3.400 hectares de plantations en Martinique. 70% des plants détruits en Martinique
Les associations environnementalistes estiment que cette catastrophe est l'occasion de modifier la production agricole, en privilégiant désormais une agriculture plus propre, utilisant moins de pesticides.
Même son de cloche chez Michel Barnier : le ministre de l’Agriculture s’est rendu aux Antilles le 31 août et 1er septembre dernier. Il a plaidé pour "une culture durable de la banane, moins de pesticides ou d’intrants". Il a également annoncé une aide spécifique de 4 millions d’euros aux exploitants "en diversification", c'est-à-dire qui ne se consacrent pas exclusivement à la banane ni canne à sucre.
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