Martinique : des scènes de violence à Fort-de-France
Après la Guadeloupe, la Martinique a, elle aussi, été secouée par des heurts lors de la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 novembre. En signe d'apaisement, le gouvernement a annoncé le report de l'obligation vaccinale.
Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 novembre, des détonations ont retenti à Fort-de-France en Martinique. Les forces de l'ordre ont essuyé des tirs d'armes à feu et des jets de grenades lacrymogènes. Quatre policiers ont été blessés légèrement par des plombs. Un gendarme a été percuté par une voiture et quatre journalistes ont aussi été visés par des tirs. "Quand il y a un risque de propagation, on part éteindre, mais s’il n'y en a pas, on ne prend aucun risque, on ne met pas les agents en danger", explique Mickaël Roy, sapeur-pompier.
Atmosphère de guérilla urbaine
Une atmosphère de guérilla urbaine règne sur les barrages. Des camions traînent même les carcasses brûlées des voitures pour venir renforcer le blocage des routes. Dans un quartier résidentiel, de jeunes habitants à moto font face à des policiers lourdement armés. Tout au long de la nuit, des bandes ont cassé et pillé les magasins. Certains barrages sont encore en feu en Martinique et plusieurs bloquent toujours les axes routiers, vendredi 26 novembre.
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