Guadeloupe : la situation au point mort entre l'exécutif et les manifestants
Le matin du 29 novembre, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mers, s'est rendu en Guadeloupe, où il a été accueilli par des syndicats en colère.
L'échange entre Sébastien Lecornu et les syndicats guadeloupéens n'aura duré que dix minutes. Selon les ministres, il aurait tourné court lorsque les militants ont refusé de condamner les violences des jours passés, dont les barrages qui ne sont toujours pas levés. "Dès qu'il y a un soignant, on retire les pneus, puis on les remet. Pas de passage. Le ministre a décidé d'être radical donc nous allons être radicaux aussi", déclare un des responsables d'un barrage.
L'Union des Travailleurs Guadeloupéens : "S'il y a réellement une intention de négocier, nous sommes là"
L'objectif des manifestants est de prouver qu'ils peuvent bloquer la Guadeloupe et l'immobiliser, afin d'avoir un poids sur les négociations en cours. "On a déposé à nouveau notre plateforme de revendications avec des points prioritaires qui sont l'arrêt des suspensions des salariés", déplore Maïté Hubert M'Toumo, la secrétaire générale de l'Union des Travailleurs Guadeloupéens. Elle affirme que le syndicat est ouvert à la négociation pourvu que la volonté soit sincère.
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