Crise en Guadeloupe : de nombreux politiques réagissent à l'intrusion de manifestants dans le conseil régional
Le ministre des Outremer Sébastien Lecornu et la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse ont critiqué l'action des opposants au pass sanitaire, qui ont passé la nuit dans l'hémicycle.
Réactions indignées. Valérie Pécresse, Gérard Larcher ou encore Renaud Muselier ont critiqué l'irruption d'opposants au pass sanitaire dans l'hémicycle du conseil régionale de Guadeloupe. "Aucune cause ne justifie la violence !", a réagi la candidate de la droite à la présidentielle, jeudi 23 décembre, sur Twitter. "Tout mon soutien à Ary Chalus, président de la Guadeloupe, dont le conseil régional a été envahi de force par des anti-pass sanitaire", a-t-elle ajouté.
Tout mon soutien @achalus971 président de la Guadeloupe dont le conseil régional a été envahi de force par des anti-pass sanitaire. Aucune cause ne justifie la violence! https://t.co/AXllRSnu0R
— Valérie Pécresse (@vpecresse) December 23, 2021
De son côté, Gérard Larcher, le président du Sénat, "condamne avec fermeté l'irruption violente d'opposants au pass sanitaire dans une assemblée où s'exerce la démocratie locale". "Tout mon soutien aux élus régionaux et au président", a-t-il écrit également sur Twitter.
"Ces violences antidémocratiques sont condamnables et ne sont pas acceptables dans la République française !" a aussi estimé Renaud Muselier (ex-LR), le président de la région Pac et président délégué de l'association Régions de France. Il a également apporté son "soutien" et sa "solidarité" à Ary Chalus et à "l'ensemble des élus" du conseil régional.
Tout mon soutien et toute ma solidarité avec @achalus971, et l’ensemble des élus du Conseil régional de #Guadeloupe, apres cette intrusion des #antipasssanitaire #antivax.
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) December 23, 2021
Ces violences antidémocratiques sont condamnables et ne sont pas acceptables dans la République Française ! https://t.co/YddXUa3RIl
Ces manifestants, qui ont fait irruption jeudi dans l'hémicycle, y ont ensuite passé la nuit. Ils entendent faire pression sur les élus afin qu'ils demandent la participation de l'Etat aux négociations sur les problématiques à l'origine de la crise sociale en Guadeloupe, avec en tout premier lieu l'obligation vaccinale. La contestation fait rage depuis plusieurs semaines dans l'archipel.
Ces négociations sont interrompues depuis deux semaines. Les manifestants doivent décider vendredi de la suite à donner au mouvement. Le ministre des Outremer Sébastien Lecornu a affirmé sur Twitter qu'"aucune revendication ne justifiait d'entraver le bon déroulement d'une assemblée d'élus en pleine séance plénière".
Aucune revendication ne justifie d’entraver le bon déroulement d’une assemblée d’élus en pleine séance plénière.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) December 23, 2021
Le @Prefet971 est en lien avec le président de région @achalus971 pour prendre les mesures nécessaires face à l’irruption de manifestants dans le @CRGuadeloupe.
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