Guadeloupe : une situation sous haute tension
Après une première nuit sous couvre-feu, les Guadeloupéens découvrent les dégâts provoqués par plusieurs nuits d'émeutes et de pillages. Une situation qui reste toujours instable, avec de nombreux barrages routiers.
Samedi 20 novembre, les axes routiers de Guadeloupe sont scindés, en raison de barrages composés de véhicules calcinés et d'arbres déposés sur la route, comme dans les alentours de la commune de Petit-Bourg. Les émeutes ont laissé des traces sur l'ensemble de l'île, avec de nombreux dégâts matériels, que constatent les habitants, médusés. Les supermarchés et certaines banques ont été vandalisées, avec des caisses et des distributeurs de billets complètement arrachés. Une situation qui désole les élus locaux.
Une situation hors de contrôle
"C'est un bilan de désolation, de tristesse à Pointe-à-Pitre, on a l'impression qu'elle a été assiégée", évoque Henri Angélique, adjoint au maire chargé de la sécurité. Des biens publics et privés cassés par des "jeunes armés" comme certains le notent. Malgré l'instauration d'un couvre-feu entre 18 heures et 5 heures du matin, la situation échappe toujours aux forces de l'ordre sur place, qui seront bientôt épaulées par des agents du RAID et du GIGN.
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