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Cortèges clairsemés pour les manifestations du 1er mai

Entre la mobilisation pour les retraites et la campagne qui commence pour l'élection présidentielle, les syndicats ne s'attendaient pas aujourd'hui à une forte mobilisation. Les cortèges clairsemés en province comme à Paris leur donnent raison.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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A l'appel de la CGT, de la CFDT, de la FSU, de Solidaires et de l'Unsa, les
manifestants ont défilé derrière une banderole affichant les thèmes de cette manifestation: "solidarité internationale et progrès social".

Les cortèges ont nettement minci, avec seulement 12.000 personnes à Paris, contre 21.000 l'an dernier, d'après la préfecture de police; la CGT a compté 30.000 personnes dans la capitale. Selon les organisateurs il n'y avait que 5.OOO personnes à Marseille (2.000 selon la police), 3.500 à Toulouse (1.200), 3.300 à Lyon (2.200), près de 3.000 à Bordeaux (2.200), autant à Strasbourg (1.200), 1.000 à Rennes (450), autant à Lille, Dunkerque, Orléans, et à Caen.
_ Selon la CGT, “plus de 120.000 manifestants” ont défilé dans les cortèges en France. Le ministère de l'Intérieur en compte 77.000, contre 195.000 en 2010.

François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, a relativisé l'absence de forte mobilisation: “Le syndicalisme ce
n'est pas seulement manifester dans la rue, c'est aussi les accords
interprofessionnels”.

Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, estime elle que “les mobilisations difficiles sont le signe de temps difficiles, mais pas celui du renoncement ou de l'acquiescement à la politique du gouvernement”.

Christian Mahieux, le porte-parole de Solidaires, refuse de dramatiser. Il note ainsi que cinq organisations syndicales ont lancé "“un appel
unitaire"” et qu'il y avait "“du monde dans la rue” ".

Bernard Thibault le leader de la CGT était lui absent, il souffre d'un lumbago.