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Chiens dangereux : le gouvernement gronde

Après la mort d’une fillette de 18 mois mordue par un chien de combat, Michèle Alliot-Marie a annoncé ce matin de nouvelles mesures de prévention. La ministre de l’intérieur demande notamment l’interdiction de certains croisements de races.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France Eric Gaillard / Reuters)

L’objectif de Michèle Alliot-Marie : renforcer la prévention « notamment dans la sphère privée ». La législation sur les chiens dangereux sera donc être passée au crible, pour en déceler les éventuelles « lacunes ». En attendant, plusieurs mesures seront prises dès les prochains jours. C’est ce qu’a annoncé ce matin la ministre de l’Intérieur, après avoir présidé une réunion de travail sur le sujet. Ces dix dernières années, 17 personnes en France ont été tuées par des chiens.

De nouvelles dispositions annoncées au lendemain de la mort d’une fillette de 18 mois à Epernay, dans la Marne. Dimanche 19 août, elle avait été attaquée par un chien de combat, un American Staffordshire, que sa mère gardait pour quelques heures dans la maison familiale. Après une longue opération, la fillette avait été placée dans un coma artificiel, mais n’a pas survécu à ses blessures.
Si elles sont moins dramatiques, deux autres attaques survenues aujourd’hui prouvent que le cas n’est pas isolé : à Cambrai, dans le Nord, trois personnes ont été blessées par un chien de type rottweiler, qui appartient à l’une d’entre elles. Touchées au dos, au bras ou à la cuisse, elles ont dû être toutes trois hospitalisées. A Mulhouse, dans le Haut-Rhin, c’est également un rottweiler qui est en cause : il a mordu un homme après s’être échappé du jardin de son maître.

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