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Cannabis : une marche pour la dépénalisation

Pour la dixième année consécutive, les partisans d’une dépénalisation de la consommation de cannabis organisent des marches ce samedi dans plusieurs villes de France.
Article rédigé par franceinfo
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Ils rêvent d’une "autre politique des drogues", d’une dépénalisation du cannabis. Pas la douce utopie chantée par Ska-P ou Ben Harper, mais d’une "réforme de la politique des drogues comme thème majeur de l’élection présidentielle de 2012." Ce samedi, les militants pro-dépénalisation sortent du bois, pour marcher dans plusieurs villes de France et se faire entendre, pour la 10e marche mondiale du cannabis.

Ils répondent à l’appel de plusieurs associations comme Act Up, AIDES, le CIRC (Collectif d'Information et de Recherche Cannabique), Cannabis sans frontières, les Jeunes écologistes, EELV, le Mouvement des jeunes socialistes ou la Ligue des droits de l'homme. A Paris, rendez-vous a été donné place de la Bastille à 14 heures. Des manifestations sont également prévues à Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse ou encore Strasbourg.

Objectif : "faire renaître le débat du point de vue de la sécurité, et non pas seulement du point de vue du consommateur, car la prohibition du cannabis est devenue une source majeure d'insécurité", comme l’explique Fabrice Olivet, de l'association ASUD (Auto-support des usagers de drogue).

Ces revendications font écho aux récentes déclarations du maire de Sevran, Stéphane Gatignon, qui dans son livre "Pour en finir avec les dealers", affirme que "sortir de la société de prohibition, c'est (...) libérer des territoires entiers de l'emprise des trafics et de la violence."

En France, le code de la santé publique (article R5132-86), stipule que "sont interdits la production, la fabrication, le transport, l'importation, l'exportation, la détention, l'offre, la cession, l'acquisition ou l'emploi du cannabis, de sa plante et de sa résine".

Virginie Ballet, avec agence

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