Tags antisémites dans le RER C : un homme interpellé en flagrant délit jugé samedi à Paris
Il sera jugé en comparution immédiate, indique le parquet de Paris à franceinfo. Mais il peut demander le renvoi de son procès à une date ultérieure.
Il avait été surpris mercredi en gare de Versailles-Rive-Gauche (Yvelines). Un homme soupçonné d'être l'auteur d'une cinquantaine de tags à caractère antisémite sur la ligne du RER C doit être jugé en comparution immédiate, samedi 2 mars à Paris, pour "dégradations de biens d'utilité publique", indique à franceinfo le parquet de Paris, qui confirme une information de l'AFP. La garde à vue du suspect a été levée vendredi soir et il a été déferré samedi au parquet de Paris.
Si l'homme demande le renvoi de son procès à une date ultérieure, le tribunal devra statuer sur son éventuel placement en détention provisoire. Une autre procédure judiciaire se poursuit par ailleurs à son encontre, car la SNCF a porté plainte pour "dégradation" et "incitation à la haine".
Il a admis être l'auteur d'"une cinquantaine de tags"
Après avoir relevé de nombreux tags antisémites (croix gammées et insultes) sur les murs des gares ou des trains du RER C, la SNCF a très vite eu "une forte présomption" qu'un seul homme était l'auteur de ces graffitis, réalisés en une dizaine de jours. Des agents de la sûreté ferroviaire ont alors visionné la vidéosurveillance et ont repéré un homme agissant au petit matin sur des armoires électriques.
Cet homme a été interpellé mercredi en flagrant délit par des agents de la sûreté ferroviaire, peu après 6 heures du matin, avait indiqué Alain Krakovitch, directeur général de SNCF Transilien.
Bravo à l’équipe #SNCF SUGE @RERC_SNCF qui, après enquête minutieuse, a interpellé à l’aube en gare de Versailles RG, en plein flagrant délit, la personne qui réalisait depuis qq jours des tags haineux et autres croix gammées sur la ligne.
— Alain Krakovitch (@alainkrakovitch) 27 février 2019
Lutter contre l’inacceptable. pic.twitter.com/wcAwCtrtCO
Le suspect a aussitôt reconnu les faits et a admis "une cinquantaine de tags", a déclaré une porte-parole de la SNCF.
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