Marche contre l’antisémitisme : "Cette marche a été clairement été un succès", estime Muriel Ouakine-Melki, présidente de l’organisation juive européenne

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Marche contre l’antisémitisme : "Cette marche a été clairement été un succès", estime Muriel Ouakine-Melki, présidente de l’organisation juive européenne
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto
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Muriel Ouakine-Melki, présidente de l’organisation juive européenne, et Jean-Philippe Moinet, fondateur et directeur de la Revue Civique, sont les invités du 19/20 info, dimanche 12 novembre. Ils réagissent notamment à la tenue de la marche contre l’antisémitisme.

La marche contre l’antisémitisme, dimanche 12 novembre, a donné "la plus belle image de la France" selon Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale. 

"Cette marche a été clairement été un succès. Pour moi, elle a rempli toutes les cases que nous attendions. Elle a permis de réunir, de rassembler, de fédérer autour de la lutte contre l’antisémitisme, et c’est cette fraternité-là qui était attendue je le pense par la communauté juive, mais je crois par l’ensemble de la communauté nationale, qui n’en pouvait plus de tous ces actes antisémites", réagit Muriel Ouakine-Melki, présidente de l’organisation juive européenne. Elle affirme s’être rendue à la manifestation, en se tenant "loin des politiques". 182 000 personnes ont défilé selon le ministère de l’Intérieur en France, dont 105 000 à Paris, précise Julien Benedetto.

"En France, il n’y a pas de communauté"

La marche a-t-elle été historique ? "C’est historique et important. Ça a montré que les citoyens sont parfois plus conscients que certains politiques de la situation de la France, que les Juifs sont ciblés par des actes et des menaces comme jamais. 1 200 actes et menaces, c’est trois fois plus en quatre semaines qu’en un an", rappelle de son côté Jean-Philippe Moinet, fondateur et directeur de la Revue Civique. 

"En France, il n’y a pas de communauté, il n’y a que des citoyens qui sont émancipés de leur communauté justement. L’esprit de la République, c’est de protéger tous les citoyens, quelles que soient leurs origines et leurs confessions", ajoute Jean-Philippe Moinet. 

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