A 17h30, le couple a échangé les alliances. Le mariage a débuté, à 17h, dans la cour d'honneur à l'italienne du Palais
Charlène de Monaco, vêtue d'une robe Armani en soie duchesse blanc-cassé avec des broderies en forme de fleurs, est arrivée à son mariage au bras de son père, précédé dans la Cour d'honneur du palais par le prince Albert II de Monaco. Le prince Albert l'attendait devant l'autel, souriant, lui prenant la main avant le début de la cérémonie.
Monseigneur Bernard Barsi, l'archevêque de Monaco, a célèbré l'union. Un moment essentiel dans un pays où le catholicisme est religion d'État.
La mariée avait auparavant traversé toute la place du palais, depuis la maison des carabiniers, sous les yeux de milliers de Monégasques invités à assister à la cérémonie sur écrans géants et qui l'ont chaleureusement applaudie.
Le couple a été accueilli par l'archevêque Bernard Barsi, qui les a invités à se tenir la main et échanger leurs consentements. Et le prince a gratifié Charlene d'un clin d'oeil avant de dire "oui". L'échange des alliances s'est accompagné d'un chant traditionnel sud-africain qui amène la bonne fortune aux mariés. Son interprétation par la cantatrice Pumela Matshikiza a suscité un large sourire de Charlene et une forte émotion chez son père.
Les mariés ont échangé des sourires très complices, avant un solennel chant religieux interprété par la cantatrice américaine Renée Fleming. Charlene a enfin soulevé son voile et les deux époux ont échangé un petit baiser.
Les invités "privilégiés", têtes couronnées et chefs d'État, qui assistent au mariage avaient afflué. 3.500 autres convives disposent d'une place assise devant un écran géant sur la place du palais. Les invités ont commencé à fouler le tapis rouge samedi en début d'après-midi sous un soleil de plomb, jacquette longue pour les hommes, chapeau et épaules couvertes pour les femmes. Une centaine de musiciens sont installés dans la Cour d'honneur, dont l'orchestre philharmonique de Monte-Carlo, les choeurs de l'opéra de Monte-Carlo et de grands solistes internationaux.
"Mlle Wittstock s'est avancée au bras de son père, sur un tapis rouge, de la caserne des Carabiniers jusqu'à l'autel", précise le Palais. La cérémonie religieuse, ainsi que le parcours du couple à travers les rues de Monaco, sont retransmis sur de nombreux écrans dans la ville. Elle devrait être revêtue d'une robe signée du couturier milanais Giorgio Armani.
A l'issue de la cérémonie, les nouveaux mariés ont grimpé dans une voiture hybride décapotable, pour aller à la rencontre d'une foule par endroits clairsemée et surtout honorer la tradition monégasque du dépôt du bouquet de la mariée dans la chapelle Sainte-Dévote (patronne de la principauté). Cinquante-cinq ans après la princesse Grace, mère du prince Albert.
Charlene de Monaco a fondu en larmes, extrêmement émue, en écoutant dans la chapelle une mère et sa fille de 11 ans entonner un chant à la Vierge. Le mariage religieux juste avant venait d'inclure les prestations de grands solistes internationaux comme Renée Fleming ou Andrea Bocelli, mais jusqu'au "oui" du consentement, la princesse était restée assez tendue et concentrée.
Place dans la soirée ensuite à un dîner officiel , suivi d'un bal et d'un feu d'artifice.
Convertie au catholicisme
Charlene Wittstock a vécu longtemps en Afrique du Sud et est de confession protestante. Problème : la religion officielle de la principauté est le catholicisme.
La nageuse n'a pas officiellement obligation de se convertir pour épouser le prince mais elle a néanmoins décidé de le faire en avril dernier. Un choix libre et personnel selon elle. Les enfants du couple princier seront également dans la religion catholique.
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