7e jour de grève de la faim pour douze salariés de Lafarge
Ils viennent de l’usine Lafarge de Frangey dans l’Yonne dont la fermeture devrait intervenir à la fin de l’année en raison à la fois d’une surcapacité des fours et d'un coût de production élevé. Le
site était en activité depuis 1930.
Ces douze salariés ont été rejoints par le maire de Lezinnes. Ils ont installé un campement de cinq tentes devant le siège de l'activité cimenterie du groupe à
Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine. Et ils ont arrêté de s’alimenter.
Florent Gadène, délégué CFDT de l'usine Lafarge de Frangey, raconte que ces salariés sont partis très discrètement pour créer “un effet de surprise.” Ils avaient acheté des bâches la veille. Ils ne veulent “pas entendre parler d'un reclassement dans une autre usine du groupe”.
Plusieurs personnalités de gauche sont venus vendredi soutenir les
grévistes de la faim, dont le premier secrétaire fédéral du PS des
Hauts-de-Seine, Pascal Buchet et la sénatrice communiste sortante Brigitte
Gonthier-Morin. Ainsi que le député de l'Essonne et président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan.
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