Une commémoration du 11 Novembre perturbée. Alors queFrançois Hollande était en train de quitter les Champs-Elysées où il venait de déposer une gerbe enl'honneur des Français morts à la guerre, une dizaine de personnes ont manifesté leur mécontentement. Ils ont scandé : "Hollandedémission ", "Dictature socialiste ", ou "Hollande, ta loi onn'en veut pas "."L'extrême droite n'aime pas la France"(Manuel Valls)Lundi soir, quatre personnes sont encore en garde à vue, dont trois jeunes âgés de 18 à 20 ans, soupçonnés d'outrage, rébellion et violences. Parmi elles, un leader du mouvement le Printemps français.Certains portaient des bonnets rouges,sans qu'on sache dans un premier temps s'ils étaient liés au mouvement breton des "Bonnets rouges". Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, a levé le doute très rapidement. "Quelques dizaines d'individus liés àl'extrême droite, au Printemps français, au Renouveau français, des candidatsdu Front national, n'ont pas voulu respecter ce moment de recueillement etde rassemblement ", a déclaré le ministre, moins d'une heure après lesincidents. "Les slogans qui évoquaient le Mariage pour tous ou lapolitique du gouvernement n'avaient rien à voir avec la Bretagne ".Des arrestations "arbitraires" pour le FN Parmi les personnesinterpellées se trouve le chef de file du FN pour les municipales à Paris,Wallerand de Saint-Just. La présidente du Front national, Marine Le Pen, adénoncé des interpellations qu'elle juge "arbitraires ", même "préventives ". Elle a rejeté toute responsabilité et a estimé que le FN est victime d'arrestations selon des "méthodes de pays totalitaires ".La présidente du Front national a martelé : "Je désapprouve tout à fait ce comportement. On ne manifeste pas le jour des commémorations. Mais je suis obligée de remarquer que le gouvernement a tellement créé la désunion et la souffrance qu'il y a un peu partout dans notre pays une ambiance de révolte, y compris hélas dans des moments qui doivent être de communion ".Les vrais "Bonnetsrouges" condamnentEn Bretagne, lesvéritables "Bonnets rouges" ont condamné cette manifestation. Leporte-parole du collectif breton, Christian Troadec, a affirmé que lespersonnes interpellées n'avaient "rien à voir avec [son] mouvement "."C'est scandaleux,c'est inacceptable ", a affirmé l'élu qui avait appelé durant le weekend àne pas manifester le 11 Novembre. "Il est inadmissible que soit perturbéecette journée consacrée au souvenir des millions d'Européens disparus dans letourbillon de la Première Guerre mondiale" .EN IMAGES ►►► LaFrance commémore le centenaire de la guerre 14-18Pendant la manifestation contre François Hollande, un homme est intervenu pour montrer son mécontentement. "C'est une honte, ce n'est pas le jour. Vous n'avez pas le droit d'instrumentaliser le 11 novembre ".Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo"C?est une honte, ce n'est pas le jour !" - 11/11/13 à 12h00