Société : les gros mots, un usage libérateur ?
Parution d'un pavé sur la langue française, un dictionnaire. Un de plus ? Oui, sauf qu'il s'agit d'un dictionnaire des gros mots. Signe particulier : ils ont très peu changé en 150 ans. Ils traversent les âges et les classes sociales. L'auteur de cette somme considère aussi qu'ils sont un exutoire.
Il en va du juron comme d'un coup de klaxon.
Souvent c'est sans raison.
Des gros mots, la demoiselle en a tout une panoplie.
Merde.
Bordel.
Putain de merde.
Ce n'est pas un très gros mot.
Petit mot et grande histoire, les gros mots font l'objet d'un nouveau dictionnaire où l'on apprend entre autres qu'on a rien inventé.
On a une première trace écrite de putain au 11e siècle, cela signifie puant. Cela vient du latin putibus. C'est le terme employé pour designer les femmes de mauvaise vie. "Con", "Putain", "Merde", c'est le triptyque de base.
1 O00 ans après, le registre n'a pas beaucoup changé. Et l'effet libérateur non plus.
C'est le flagrant délit d'humanité. C'est ce qui relie tous les individus d'une même communauté linguistique. Ils ont en commun un patrimoine présent qui attend d'être utilisé.
Même au sommet, un flagrant délit est vite arrivé.
Vas-y casse-toi là putain.
Bernard Pivot a redonné au gros mot sa place dans les belles lettres.
Quel est votre gros mot ou blasphème favori.
Espèce de petite fiante.
Bordel de trou du cul de merde.
Va fan culo.
Volaille de dieu.
C'est une manière d'évacuer un stress soudain. C'est une sorte d'évacuation d'une. Euh.
Quand on croit le maîtriser.
Ah nan, je n'y arrive pas, merde ! Rires.
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