SNCF : le devenir des objets trouvés
Les conducteurs doivent rouler à plus d'un mètre des trottoirs. De bons réflexes, à l'heure d'hiver.
De plus en plus d'objets oubliés dans les gares ou les trains sont trouvés par la SNCF. Valises, téléphones, lunettes ou encore plus insolites des vélos. 30% seulement des objets perdus reviennent à leur propriétaire.
Dans les gares et el strains, les voyageurs sèment toute la journée. A Strasbourg, celui qui récolte le voici. C'est le chef des objets trouvés. Il nous ouvre les portes sécurisées de sa caverne.
On trouve des vêtements, des gilets, des vestes, des lunettes de soleil, de vue, une canne à pêche.
Des béquilles, des clés, des valises remplies, certains font même encore plus forts.
L'été parfois une dizaine de vélos ne sont pas récupérés.
Il y a cette armoire coffre-fort. A l'intérieur, l'équivalent de plusieurs milliers d'euros, téléphones portables, ordinateurs, tablettes, bijoux, leurs propriétaires n'ont qu'un mois pour les retrouver après l'administration vient faire son marché.
Tous les objets de valeur sont remis a l'administration des domaines. Ils sont revendus aux enchères.
Le reste est donné à des associations. Au bureau d'accueil, tout le monde cherche quelque chose. Il vient de retrouver son portable mais pour d'autres, mauvaise pioche.
Ce matin, j'ai perdu mon permis de conduire.
J'ai perdu mes lunettes de vue.
245.000 objets sont perdus chaque année dans les trains et les gares. Au hit-parade, les valises, puis les téléphones et les pièces d'identité. La SNCF teste un nouveau logiciel. Les objets sont pris en photo et entrés dans une base donnée. Les agents peuvent rechercher les biens dans d'autres gares. Comme ce doudou qui vient juste d'être retrouvé par son propriétaire. Deux objets perdus sur trois ne sont jamais réclamés.
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