Seconde Guerre mondiale : commémoration des bombardements

Un déluge s'est abattu sur le site de la centrale nucléaire dévastée il y a deux ans par un tsunami. Aucune image ne nous est parvenue, mais la montée des eaux fut rapide. Jusqu'à menacer ces cuves de substances hautement radioactives. Les responsables de la centrale ont dû évacuer dans l'océan Pacifique l'eau qui s'était accumulée autour des réservoirs.

Une page d'Histoire sur un pan souvent oublié de la Seconde Guerre mondiale. Les bombardements alliés sur des villes françaises, occupées par les allemands. Le 16 septembre 1943, le centre de Nantes était détruit par les raids aériens.

Le coeur de Nantes, anéanti en 15 minutes. C'était le 16 septembre 1943. Il y avait eu des alertes mais rien à voir avec ce déluge de feu. Sans se méfier, la plupart des gens étaient restés dehors à contempler les avions alliés. 1 200 bombes larguées par 147 avions américains vont s'abattre sur la ville. Les Nantais cherchent à se protéger par tous les moyens.

Nous sommes arrivés dans la cave. Là nous avions trouvé cinq braves voisines. On s'est rapprochés, on a baissé nos têtes. A chaque fois, ça branlait. On avait peur, on a eu la trouille. J'ai eu peur, je n'ai pas peur de le dire.

1943 : la guerre est à un tournant. Le but de ces bombardements alliés sur les côtes françaises est de préparer le terrain pour un futur débarquement. Les B17 visent les gares, les ponts, les aéroports et les usines. Bilan : 900 morts ce 16 septembre, 500, huit jours plus tard, lors d'une 2e vague. De quoi alimenter la propagande du régime de Vichy contre les Anglo-Américains.

Voici ce qui reste des rues les plus commerçantes de la Grande cité. Situées bien loin de tout objectif militaire ou industriel.

Conscients de l'effet désastreux de leurs bombardements sur les populations françaises, les Américains tentent de contrecarrer la propagande de Vichy, en lançant des milliers de tracts avant le bombardement de la ville.

Il s'agit de dénoncer l'occupation allemande, la police de Vichy. Ils montrent que les bombardements prennent sens.