Scoutisme : l'ouverture aux banlieux populaires
Scoutisme et banlieue, deux noms que l'on n'associe pas spontanément. Pourtant, 50 groupes de scouts sont ouverts dans les banlieues populaires De plus en plus de jeunes de ces quartiers deviennnent scouts. Reportage.
Pas encore partis et déjà au travail. Pendant deux semaines, ces scouts de banlieue parisienne vont vivre à la campagne, dans la Sarthe. A la dure. Les voilà tous mélangés, ceux de Trappes, banlieue populaire, et ceux du Mesnil-St-Denis, une ville plus riche.
Vous voyez l'arbre qui dépasse? Vous vous mettez contre la haie.
Leur défi : bien vivre ensemble, s'entraider malgré les différences. Face au mystère du montage de la tente, Alice et Yasmine sont à égalité.
On n'a pas compris comment faire.
En s'y mettant à plusieurs.
Tout le monde s'aide.
Schana vit à Trappes (Yvelines). A la veille du départ elle n'était pas rassurée.
Je stresse mais ça va. Je sais pas si je vais m'entendre avec les autres.
lnconnu dans les banlieues, le mouvement scout s'y développe peu à peu. L'occasion d'un bol d'air à moindre frais (200 euros pour 2 semaines).
On va s'amuser, sortir de Trappes.
Ici on fait toujours les mêmes choses. Aux scouts on peut faire autre chose que dans la ville.
Ici pas de portable ni de réseaux sociaux. On travaille de ses mains, et une fois en tenue les différences n'existent plus.
Ils fréquentent pas les mêmes écoles, n'ont pas le même mode de vie, ils apprennent a se connaître.
Les culottes courtes ont disparu mais pas l'indémodable feu de camp où chacun y a sa place.
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