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Medvedev cite Staline pour punir les responsables des échecs du programme spatial russe

Face aux récents échecs russes dans le secteur spatial, le président russe appelle à "punir les coupables" mais "ne propose pas le peloton d'exécution".
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Fabrizio Bensch Reuters)

Dimitri Medvedev veut "procéder à une analyse détaillée des vols et punir les coupables" des échecs du programme spatial russe. Il cite le nom de Joseph Staline quand il explique qu'il "ne propose pas le peloton d'exécution, comme c'était le cas à l'époque stalinienne" , faisant référence aux grandes purges des années 1930 quand le dictateur soviétique éliminait ses opposants.

Le président russe d'ajouter que "néanmoins, il faut punir sévèrement, soit par une amende pour récupérer tout simplement ce qui a été payé, soit prononcer des sanctions disciplinaires, voire une enquête pénale" . Le programme spacial national est dans une mauvaise passe, après 15 ans sans missions interplanétaires, il devait se relancer avec le lancement de la sonde Phobos-Grunt. Mais le 8 novembre dernier, le satellite qui devait aller photographier la planète Mars est sorti de sa trajectoire et a été "perdu" par les équipes au sol.

Pire, en août, la fusée Soyouz réputée d'une fiabilité à toute épreuve s'écrase en Sibérie après 1.800 lancements réussis. C'est le revers le plus considérable du secteur spatial russe ces dernières années.

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