Cet article date de plus de cinq ans.

La Nasa veut poser un astronaute sur Mars en 2033 (et sur la Lune en 2024)

Le vice-président américain Mike Pence, avait annoncé, le 26 mars, un retour sur la Lune avant la fin d'un éventuel second mandat de Donald Trump.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une image d'Aeolis Mons, une montagne martienne, prise par le robot Curiosity le 23 août 2012 et diffusée par la Nasa. (NASA / AFP)

"Nous voulons réussir à atterrir sur Mars en 2033." L'administrateur de la Nasa, Jim Bridenstine, a fixé cet objectif précis, lors d'une audition au Congrès américain, mardi 2 avril. Il a expliqué que renvoyer un astronaute sur la Lune en 2024, date annoncée par le vice-président américain Mike Pence le 26 mars, avait pour objectif de préparer cette mission vers la planète rouge.

"Nous pouvons avancer l'atterrissage sur Mars en avançant l'atterrissage sur la Lune. La Lune est le banc d'essai", a poursuivi Jim Bridenstine, un ancien parlementaire républicain nommé par Donald Trump.

"L'objectif n'est pas seulement de ramener des humains sur la surface lunaire, mais de prouver que nous pouvons vivre et travailler dans un autre monde", a poursuivi le patron de l'agence spatiale américaine. Il a expliqué qu'elle comptait notamment apprendre à extraire la glace présente sur le pôle Sud de la Lune : "La glace d'eau représente de l'air à respirer, de l'eau à boire, du carburant."

Une mission qui durerait deux ans

En 2017, une loi de financement de la Nasa avait bien fixé 2033 comme date de lancement de la première mission martienne habitée. Mais la Nasa parlait souvent des "années 2030" dans sa communication ces derniers mois.

L'agence a été plongée dans l'urgence par l'annonce de Mike Pence sur le retour sur la Lune en 2024. C'est quatre ans plus tôt que la date précédemment inscrite au calendrier, mais juste à temps pour la dernière année d'un éventuel second mandat de Donald Trump.

Beaucoup d'experts et d'élus du Congrès doutent de la capacité de la Nasa à tenir cette nouvelle date butoir, en raison des retards du développement de la fusée qui doit servir pour les missions lunaires, le Space Launch System ou "SLS", construite par Boeing.

Une mission pour Mars durera au moins deux ans, en raison de la distance. Le trajet aller simple prend à lui seul six mois, au lieu de trois jours pour la Lune. L'aller et le retour vers Mars ne peuvent se faire que lorsque la planète rouge se situe du même côté du Soleil que la Terre, soit tous les 26 mois environ.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.