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Etats-Unis : un prototype de fusée SpaceX s'écrase à nouveau à l'atterrissage

Un autre prototype de la future fusée Starship avait déjà connu le même sort, en décembre dernier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un prototype de la future fusée Starship s'écrase lors de son atterrissage, mardi 2 février 2021, selon ces images diffusées par la société SpaceX. (SPACEX)

Un prototype de fusée de la société aérospatiale américaine SpaceX s'est écrasé à l'atterrissage, mardi 2 février, lors d'un vol d'essai depuis la côte du Texas, selon les images diffusées par l'entreprise. "Nous avons encore eu un excellent vol", a cependant estimé un spécialiste de SpaceX commentant le vol d'essai, diffusé en direct. "Nous devons juste travailler un peu sur l'atterrissage", a-t-il ajouté. Un autre prototype de la future fusée Starship avait connu le même sort en décembre. Il avait réussi à décoller avant de s'écraser dans une grande boule de feu. 

Après un bras de fer avec l'administration fédérale de l'aviation américaine, le prototype Starship SN9 avait été autorisé à voler. L'engin a décollé à 14h30 locales pour atteindre une altitude de 10 kilomètres. Il a ensuite coupé progressivement ses moteurs et effectué une série de manœuvres horizontales. C'est lorsque la fusée a tenté de retrouver une position verticale qu'elle s'est écrasée.

Ces essais se produisent dans une zone quasi-déserte louée par SpaceX, dans l'extrême sud du Texas, près de la frontière avec le Mexique et au bord du golfe du Mexique – une zone suffisamment vide pour qu'un accident ou une explosion ne cause pas de dommages, ni ne fasse de victimes.

La fusée Starship sera composée d'un vaisseau habité et d'un premier étage, appelé Super Heavy, équipé de 37 moteurs au lieu de 9, le tout mesurant 120 mètres de hauteur, et capable d'emporter 100 tonnes en orbite autour de la Terre. Avant un possible voyage sur Mars, cette fusée pourrait s'avérer utile pour des voyages plus proches, notamment pour la Lune, où la Nasa veut rétablir une présence durable à partir de 2024.

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