Espace : le grand bazar des objets envoyés en orbite
Le discours numérisé du pape François enregistré sur la place Saint Pierre à Rome (Italie), en pleine crise du Covid-19, va être envoyé dans l’espace. Embarqué dans un petit satellite, il devrait décoller lundi 12 juin de Californie (États-Unis), à bord d’une fusée Space X. Il sera mis en orbite à 525 km de la Terre. "C’est essentiellement, me semble-t-il, de la communication à l’attention des humains, qui pour des raisons diverses et variées ne cessent de se faire la guerre depuis toujours. L’espace a un rôle pacifique", analyse Gilles Dawidowicz, vice-président société astronomique de France.
L’espace, la grande poubelle de demain ?
Depuis le début de la conquête spatiale, l’homme a envoyé une multitude d’objets dans l’espace : deux balles de golf sur la Lune, une œuvre d’art en orbite autour de Mars ou les cendres de James Doohan, acteur de Star Trek. Un disque envoyé à destination d’éventuels extraterrestres donnait également la position de la Terre.
Plus commercial, la voiture Tesla d’Elon Musk, partie il y a cinq ans, évolue désormais entre la Terre et Mars. Certaines entreprises envoient même des objets à bord des fusées pour les revendre ensuite sur Terre. "La règle de base, c’est que l’espace est libre pour l’utilisation et l’exploration par les États. L’État a une mission de plus en plus importante, d’aussi peut-être regarder un petit peu la valeur éthique d’une mission, et de ne pas approuver tout et n’importe quoi", estime Tanja Masson-Zwaan, professeure en droit spatial Université de Liden (Pays-Bas). Les Nations Unies appellent à renforcer ce droit.
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