Espace : lancement réussi pour la première sonde envoyée sur la Lune par la Russie depuis 1976

L'engin doit atteindre l'orbite lunaire dans cinq jours. Il y passera entre trois et sept jours pour choisir le bon endroit avant de se poser.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
La sonde russe envoyée sur la Lune, le 11 août 2023, à Vostotchny (Russie). (HANDOUT / RUSSIAN SPACE AGENCY ROSCOSMOS / AFP)

La Russie a lancé, vendredi 11 août, sa première sonde vers la Lune depuis 1976, Luna-25. Objectif : donner un nouvel élan à son secteur spatial, en difficulté depuis des années et isolé du fait du conflit en Ukraine. La fusée Soyouz emportant l'appareil de près de 800 kilogrammes a décollé à l'heure prévue, soit 2h10, heure de Moscou (1h10 à Paris), depuis le cosmodrome de Vostotchny, dans l'est de la Sibérie, selon les images diffusées en direct par l'agence spatiale russe Roscosmos.

>> Espace : pourquoi la Russie cherche à retourner sur la Lune

L'engin doit atteindre l'orbite lunaire dans cinq jours, sur laquelle il passera ensuite entre trois et sept jours pour choisir le bon endroit avant de se poser dans la zone du pôle sud lunaire. Selon une source au sein de Roscosmos contactée par l'AFP, l'agence prévoit un alunissage de la sonde autour du 21 août.

Une mission "risquée"

La sonde, qui devra rester sur la Lune pendant un an, aura pour mission de "prélever [des échantillons] et analyser le sol", ainsi que de "mener des recherches scientifiques à long terme", a précisé l'agence spatiale.

Ce lancement est la première mission du nouveau programme lunaire russe, qui démarre au moment où Roscosmos est privé de ses partenariats avec l'Occident. Moscou cherche ainsi à développer la coopération spatiale avec la Chine.

La mission Luna-25 est "risquée", de l'aveu même du patron de Roscosmos Iouri Borissov. "La probabilité de réussite de telles missions est estimée à environ 70%", a-t-il affirmé à Vladimir Poutine lors d'une réunion en juin.

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