La santé et le bien-être sont aujourd’hui un terrain fertile pour des mouvements sectaires. C’est en tout cas ce qu’a pu avancer Armelle Oger, journaliste à We Demain après avoir mené une enquête fouillée sur le sujet. Pour la réaliser, elle s’est appuyée sur le rapport 2020 de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), ainsi que des témoignages.Dérives sous couvert de coaching"Le président de la Miviludes dit que jamais on a été aussi vulnérables - tous profils confondus - et nos vulnérabilités n’ont jamais été aussi exploitables par les sectes", explique-t-elle. Aussi, elle estime que la crise sanitaire est une raison a favorisé la progression de gourous "qui se présentent comme des coaches" pour parvenir à embrigader des personnes fragilisées par de nombreux doutes et questionnements. Enfin, boostés par le digital, "les séances, les partages, les groupes se constituent, évoluent". Face à ces dérives, la meilleure arme reste la vigilance.