: Vidéo L'épidémie de bronchiolite sature les urgences à Rennes
Selon l'Institut de veille sanitaire, le pic épidémique devrait être atteint dans les prochaines semaines. Mais au CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine), les urgences pédiatriques sont déjà saturées.
FRANCE – Après une légère accalmie liée aux vacances de la Toussaint, l'épidémie de bronchiolite est repartie en France métropolitaine fin novembre. Selon l'Institut de veille sanitaire, le pic épidémique devrait être atteint dans les prochaines semaines. Mais au CHU de Rennes, les urgences pédiatriques sont déjà saturées, comme le montre ce reportage de France 2, diffusé lundi 10 décembre.
La bronchiolite touche près de 30% des enfants âgés de moins de 2 ans chaque hiver, a averti l'Inpes, Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, qui donne des conseils aux parents pour prévenir cette infection respiratoire très contagieuse. Le virus se transmet essentiellement par voie aérienne (éternuement, toux), mais aussi par les mains ou les objets souillés par une personne infectée, ce qui conduit l'Inpes à rappeler des conseils d'hygiène élémentaires : se laver régulièrement les mains, porter un masque chirurgical pour s'occuper d'un bébé et ne pas l'embrasser lorsqu'on est malade, se couvrir la bouche pour éternuer et tousser.
Dans son numéro de décembre, la revue médicale indépendante Prescrire relève d'ailleurs que neuf études, réalisées sur 891 nourrissons hospitalisés pour des bronchiolites, n'ont fait apparaître aucune différence entre les enfants traités par un kinésithérapeute et ceux qui n'en ont pas bénéficié. L'ordre des masseurs-kinésithérapeutes a souligné pour sa part, dans un communiqué, que la kinésithérapie respiratoire a une "action bénéfique" sur les symptômes de la bronchiolite, en réaction à cette synthèse d'études démontrant leur inefficacité.
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