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Vidéo "Henri Joyeux pourra continuer son œuvre destructrice" : le message de Michel Cymès après l'annulation de la radiation du professeur antivaccins

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Article rédigé par franceinfo
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Le médecin et chirurgien, présentateur du "Magazine de la santé" sur France 5, s'est indigné de la décision de la chambre disciplinaire nationale de l'Ordre des médecins.

"Ainsi donc Henri Joyeux pourra continuer son œuvre destructrice." Le médecin et chirurgien Michel Cymès a adressé, mercredi 27 juin, un "carton rouge" au professeur Henri Joyeux. Ce dernier a obtenu, mardi, l'annulation en appel de sa radiation pour des pétitions antivaccins.

La chambre disciplinaire nationale de l'Ordre des médecins, indépendante du Conseil national de l'Ordre, a estimé que la radiation prononcée en première instance n'était "pas suffisamment motivée". Selon la décision d'appel, les propos du professeur Joyeux "n'excédaient pas le principe de la liberté d'expression" et ne constituaient pas un manquement à la déontologie médicale. De ce fait, la plainte du Conseil national de l'Ordre des médecins à son encontre a été rejetée.

"Je ne suis pas du tout radié, je n'ai pas de blâme. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que j'ai raison ! a déclaré à l'AFP Henri Joyeux, retraité depuis 2014. J'ai pitié de ceux qui m'ont accusé. Ils ont été lamentables. Les laboratoires pharmaceutiques ont essayé de me détruire. Ils n'y sont pas arrivés." "Il faut continuer plus que jamais", a-t-il ajouté, en disant entrevoir "la fin de l'aluminium dans les vaccins".

"Être médecin, c'est aussi être responsable"

Mercredi, Michel Cymès a choisi l'ironie pour répondre à ces propos : "Évidemment on ne peut que reconnaître votre victoire : vous aviez raison. (…) Une victoire qui va vous permettre d'instiller le poison du doute dans l'esprit de parents qui se disent que puisque vous avez été blanchi, c'est bien que les vaccins sont dangereux. Une victoire pour les médias qui n'ont cessé de vous inviter depuis des années."

"J'espère pour vous et vos amis que si un enfant venait à mourir des suites d'une infection parce que ses parents avaient refusé un vaccin à la suite de vos pétitions, (...), j'espère que ces parents, se sentant responsables, ne vous demanderont pas de rendre des comptes. Parce qu'être médecin, c'est aussi être responsable", a conclu Michel Cymès.

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