Papillomavirus : l'agence du médicament n'a pas identifié de nouveaux risques liés au vaccin
L'agence de sécurité du médicament (ANSM) n'a pas identifié de nouveaux risques liés au vaccin, dans le cadre de la campagne nationale de vaccination des élèves de cinquième contre le papillomavirus qui a débuté à l'automne, selon un premier bilan effectué vendredi 1er décembre. Entre le 14 septembre et fin octobre, sept cas d'événements indésirables ont été déclarés après une vaccination avec le Gardasil 9, a indiqué l'agence. Quatre étaient liés à une vaccination effectuée dans le cadre de la campagne dans les collèges qui a représenté plus de 20 000 injections. Les autres concernaient des vaccinations effectuées en ville.
Parmi ces sept cas, trois cas graves ont été déclarés (malaise ou réaction allergique), dont le décès d'un adolescent après un traumatisme crânien consécutif à un malaise avec perte de conscience. C'est la raison pour laquelle l'ANSM a préconisé en novembre que les adolescents restent allongés ou assis par terre, adossés à un mur, dans le quart d'heure suivant l'injection. Les autres personnes ayant présenté un événement grave sont rétablies.
"Pas de signal de sécurité", selon l'ANSM
"Les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les vaccins Gardasil 9 ne sont pas graves dans la très grande majorité des cas et disparaissent spontanément en quelques jours, même s'ils peuvent être gênants", avait précisé dès septembre l'agence du médicament, évoquant des douleurs à l'endroit de la piqûre ou des maux de tête. Dans de rares cas, comme pour d'autres vaccins, le patient peut subir un malaise ou une réaction allergique grave.
"A ce jour, l'analyse en continu des événements indésirables déclarés n'identifie pas de signal de sécurité", souligne vendredi l'agence du médicament. Pour cette campagne, l'ANSM a mis en place un dispositif de "surveillance renforcée" en lien avec les centres régionaux de pharmacovigilance, et publiera des bilans mensuels avec une synthèse complète au printemps prochain.
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