Salles de sport : se dépenser sans trop dépenser
Nouvel An, nouvelle vie. L'ouverture des salles de sport à bas prix progresse, mais... sont-elles une bonne affaire ?
Surfant sur les bonnes résolutions du début d'année, les clubs de sport multiplient les offres avec des abonnements à prix réduit. Des salles de fitness low-cost : comment font-elles pour être moins chères et est-ce vraiment une bonne affaire ?
Tout est étudié pour réduire les frais
Dans certaines salles parisiennes, l'offre la moins chère est à 17 euros mensuels. Pour ce prix : pas de cours collectifs, droits d'entrée limités à des heures préétablies - ni à midi, ni le soir, ni le week-end -, et 60 euros de frais de dossier pour une formule sans engagement. Toutes les options sont payantes : pour une serviette prêtée à chaque séance, c'est 5 euros par mois. 5 euros supplémentaires pour avoir un casier permanent et un euro de plus par mois pour avoir accès aux douches. Tout est étudié pour réduire les frais. Un modèle économique rentable qui fait de ces clubs un marché très concurrentiel. Le concept rencontre du succès, dans un marché divisé entre "le low-cost, qui est très anonymisé et a peu de services individuels, et le haut de gamme qui, au contraire, est beaucoup plus dans la relation avec chaque client", estime Philippe Dardelet, directeur du pôle sport du cabinet Deloitte. Le nombre d'adhérents augmente chaque année de 5% : 5 millions et demi de Français fréquentent une salle de sport plus ou moins régulièrement.
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