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Sidaction : 4,5 millions d'euros de promesses de dons pour l'année 2019

En 2018, l'événement caritatif avait permis de récolter 4,4 millions de promesses de dons, notamment grâce à "un don exceptionnel d'un grand donateur".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le nombre de porteurs du virus du sida en France est évalué à environ 173 000 personnes.  (MAXPPP)

Un quart de siècle après la première édition, le Sidaction 2019, événement caritatif relayé à la télévision et à la radio ce week-end, s'est achevé dimanche 7 avril sur un bilan de 4,5 millions d'euros de promesses de dons, en hausse par rapport à l'an dernier, ont annoncé les organisateurs. "Dans un contexte économique parfois tendu pour la population et de baisse des dons aux associations, le public a été particulièrement engagé à l'occasion des 25 ans" du Sidaction, s'est félicitée Florence Thune, directrice générale de Sidaction, évoquant un "succès populaire".

Le nombre de dons par SMS a atteint un record, a-t-elle relevé. "Cette édition a de nouveau été marquée par un don exceptionnel d'un grand donateur", a indiqué l'association de lutte contre le sida, sans en préciser le montant. En 2018, le Sidaction avait récolté 4,4 millions de promesses de dons, notamment grâce à "un don exceptionnel d'un grand donateur".

"Le virus du sida est toujours là"

Le nombre de porteurs du virus du sida en France est évalué à environ 173 000 personnes. Selon les derniers chiffres officiels, publiés fin mars, 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité en France en 2017, un nombre qui ne baisse plus depuis plusieurs années. "Nous voulons rappeler que le virus du sida est toujours là et qu'il concerne les jeunes et les moins jeunes. 22% des nouveaux diagnostics de séropositivité concernent les plus de 50 ans", a déclaré Florence Thune.

"Même cette génération, qui a vécu cette période terrible des années 1980/1990 où les gens mourraient en nombre à cause du sida, a oublié que le VIH était toujours là", s'étonne-t-elle. L'association "met l'accent sur les jeunes car s'il sont contaminés à 20 ans, ils devront prendre des traitements à vie", en l'état actuel de la médecine, relève-t-elle. Si les traitements par trithérapie permettent aujourd'hui de rendre le virus indétectable et d'empêcher sa transmission, on ne sait toujours pas l'éliminer de l'organisme. 

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