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Dépendance : comment financer la prise en charge ?

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Dépendance : comment financer la prise en charge ?
Dépendance : comment financer la prise en charge ? Dépendance : comment financer la prise en charge ? (France 3)
Article rédigé par France 3
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Comment faire face au vieillissement de la population ? Un rapport a été publié jeudi 28 mars par le ministère des Solidarités et de la Santé. Les précisions du journaliste Jean-Christophe Batteria sur le plateau de France 3.

D'ici 2050, le nombre de Français de plus de 85 ans va doubler. "La France vieillit. En 2050, les enfants des années 1960-1970 entreront dans l'âge où 1 personne sur 4 est dépendante. En 2019, les plus de 85 ans sont 2,4 millions. En 2050, ils seront 4,8 millions", explique le journaliste Jean-Christophe Batteria sur le plateau du 12/13. "Face à ces données, le ministère fait 173 propositions pour améliorer la vie du grand âge. On va commencer par améliorer les Ehpad, en refondant un peu les bâtiments, puis en augmentant le nombre de salariés. Ils sont 52 pour 100 pensionnaires aujourd'hui. En 2050, ils seront 65 salariés pour 100 pensionnaires, soit 13 de plus", ajoute-t-il.

34 milliards d'euros par an en 2050

Quid de l'aide à domicile ? "Elle est encouragée, parce que c'est plus confortable et moins cher. Il faut encourager les vocations de ceux qui viennent aider à domicile. Leur tarif horaire passera de 21 à 24 €. Puis, la collectivité va récompenser financièrement les aidants, ceux qui aident dans leur famille", indique le journaliste. Le coût de la dépendance est-il chiffré dans le temps ? "Aujourd'hui, elle pèse 24 milliards d'euros par an, et 34 milliards d'euros en 2050 (...) Rien n'est acté, mais les politiques lorgnent du côté de la contribution à la réduction de la dette sociale (CRDS), ce prélèvement social que nous payons tous. Cette CRDS a été créée en 1996 pour combler le déficit de la Sécurité sociale. Ҫa devait s'arrêter en 2024 ; ce sera peut-être prolongé. Parmi les pistes, la durée de la vie active pourrait passer de 62 à 63 ans, et une seconde journée de solidarité non rémunérée est aussi à l'étude", conclut Jean-Christophe Batteria. 

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