En France, les aidants sont de plus en plus jeunes. Le sujet est par ailleurs toujours tabou en entreprise. Éclairage, jeudi 6 octobre, sur le plateau du 12/13 avec la journaliste Nabila Tabouri.
En 2022, on devient désormais aidant en moyenne à 36 ans, contre 39 ans lors du précédent baromètre publié en 2021 par l'ORCIP (Union d'organismes de prévoyance). "Une explication d’ordre sociologique : les Français font des enfants plus tardivement, alors mathématiquement ces enfants ont plus rapidement des parents âgés", explique la journaliste Nabila Tabouri, présente sur le plateau du 12/13, jeudi 6 octobre.
8 à 11 millions de personnes sont considérées comme des aidants familiaux, cumulant emploi et aide. "Le nombre d’heures qu’ils consacrent à leur proche en perte d’autonomie augmente : 10 h 50 en moyenne par semaine, contre 8 h 30 l’an dernier", ajoute la journaliste. Près d'un aidant sur deux se sent en difficulté dans sa vie professionnelle.
Une question taboue en entreprise
Pour soulager les aidants qui travaillent, il existe un dispositif : le "congé proche aidant". "Pendant trois mois, on peut se mettre en disponibilité et durant ce congé, qui peut être fractionné, on ne sera pas payé par son employeur, mais on sera indemnisé par une allocation journalière. Mais ce droit est trop peu utilisé, car la question reste taboue dans l’entreprise", explique la journaliste. Seul un quart de ces salariés ont informé leur hiérarchie. En 2030, on estime qu’un actif sur quatre sera proche aidant.
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