Santé : comment faire face à la morosité ambiante ?
Le contexte sanitaire est particulièrement propice aux mauvaises nouvelles. Santé, confinement, solitude, tout va mal et nous sommes bombardés d'informations négatives. Mais quel impact sur notre santé physique et mentale ? Pourquoi ne retenons-nous que les mauvaises nouvelles ?
Crise sanitaire oblige, les Français sont fréquemment bombardés de mauvaises nouvelles depuis plus d'un an. Chacun y va ainsi de son mécanisme de défense : faire du sport, prendre du recul, éviter les informations ou mieux, les filtres. Et s'il fallait juste privilégier les bonnes nouvelles ? C'est ce que recommande une étude américaine. Avant d'aller travailler, deux groupes-test ont été soumis à trois minutes de bonnes nouvelles d'un côté, et de mauvaises de l'autre. À la fin de la journée, le niveau d'anxiété du groupe "négatif" était supérieur de 27 %.
Le cerveau est programmé pour réagir au danger, surtout s'il est passif. Le docteur Patrick Lemoine explique que les mauvaises nouvelles que l'on ne peut pas contrôler sont physiquement néfastes pour nos organes. De son côté, Emmanuel Raout, ancien journaliste, a passé 15 ans à se confronter au pire de l'information. Vivre et chroniquer les attentats de 2015 a été la goutte de trop : il s'est mis au vert et est devenu agriculteur bio.
Le rire, un antidépresseur
La journaliste Florence Griffond partage, sur le plateau du 13 Heures, mercredi 28 avril, ses astuces contre l'anxiété. "Le rire détend profondément. 40 000 pensées quotidiennes sont court-circuitées. Une minute de fou rire équivaut à 45 minutes de relaxation", explique ainsi la journaliste. Si vous n'avez pas de raison de rire, "il existe des tutos de rigolothérapie" sur Internet. Besoin de relâcher la pression ? Une étude turque a démontré qu'une écoute de Call Me, du groupe Blondie, avait des effets bénéfiques sur la tension artérielle et le rythme cardiaque.
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