Prothèses mammaires : un nouveau cancer qui inquiète
Lymphome AGC-AIM ou plus précisément lymphome anaplasique à grandes cellules associé à un implant mammaire. C'est le nom de ce nouveau type de cancer qui inquiète les autorités sanitaires. Dix-huit cas auraient été diagnostiqués en France depuis trois ans, 173 dans le monde.
Est-ce que la maladie est provoquée directement par la prothèse ? En tout cas, toutes ces femmes malades portent des implants et surtout, d'après les cancérologues cités par Le Parisien , aucun cancer de ce type n'est apparu chez les personnes qui ne portent pas de prothèse. Le quotidien assure aussi que sur les 18 cas repérés, 14 "impliquent directement" le fabricant américain Allergan.
Des lettres de mise en garde adressées aux professionnels
Dix-huit cas en France, c'est peu quand on sait que 400.000 femmes portent des implants mammaires dont 80% d'ailleurs pour des motifs esthétiques. Mais c'est suffisant pour inquiéter les autorités sanitaires. Des lettres de mise en garde viennent d'être envoyées aux professionnels de santé, pour leur demander de repérer les signes de la maladie chez leurs patientes. Une réunion doit se tenir d'ici la fin du mois à l'Agence nationale de sécurité du médicament. Par précaution, certaines prothèses pourraient alors être interdites.
Un cancer "très, très rare" insiste le syndicat de chirurgie plastique
"C'est un cancer extrêmement rare. Le cancer du sein classique touche une femme sur neuf ou dix donc quarante à cinquante milles cas par an, pour celui-là, 173 cas ont été recensés au niveau mondial " explique Richard Abs, vice-président du syndicat national de chirurgie plastique. "Mais il faut être attentif;"
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