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Hausse du salaire des sages-femmes : l'association ANESF n'est "absolument pas satisfaite" et réclame le statut de praticien hospitalier

La présidente de l'Association demande également une sixième année de formation pour que les sages-femmes puissent "approfondir" leurs compétences.

Article rédigé par franceinfo
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Une sage-femme dans une maternité d'Ille-et-Vilaine. (LIONEL LE SAUX / MAXPPP)

"Les étudiants et étudiantes ne sont absolument pas satisfaits ni satisfaites", déclare Laura Faucher, la présidente de l'Association nationale des étudiant.e.s sages-femmes (ANESF), jeudi 16 septembre sur franceinfo, alors que le ministère de la Santé a notamment annoncé une hausse des salaires d'environ 100 euros brut par mois pour les sages-femmes à partir de janvier et une prime de 100 euros net. Ces revalorisations représentent 40 millions d'euros par an dans le budget de la Sécu.

Laura Faucher explique que, "avec les syndicats, on demandait une revalorisation de 200 points mais là elle est à 22 points. Et la grosse revendication était le statut de praticien hospitalier, or là nous restons dans la fonction publique hospitalière", elle estime donc ne pas avoir eu de réponses à toutes ses revendications.

"Notre demande est d'acquérir une sixième année d'études afin de pouvoir approfondir nos compétences qui augmentent d'année en année".

Laura Faucher

à franceinfo

L'ANESF souhaite que les sages-femmes obtiennent le même statut que les médecins hospitaliers et que leur formation soit allongée d'une année : "Nous avons cinq ans d'études et notre demande est d'acquérir une sixième année d'études afin de pouvoir approfondir nos compétences qui augmentent d'année en année et que l'on puisse avoir une caisse d'exercice à la même hauteur que les autres professions médicales."

La présidente de l'association se félicite néanmoins de l'extension des compétences des sages-femmes à l'endométriose car "nous recevons tous les jours dans nos cabinets et à l'hôpital des patientes qui souffrent d'endométriose", et salue la volonté du ministère de faciliter la création de "maisons de naissance" où de plus en plus de femmes veulent accoucher.

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