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Vidéo Le quotidien d'un agent de propreté à l'hôpital de Valenciennes

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Durée de la vidéo : 3 min
Formation express, manque d'équipement, rythmes de travail difficiles... La journaliste Marie Maurice s'est fait embaucher comme agent de propreté à l'hôpital de Valenciennes quelques mois avant le Covid-19. Un reportage à revoir dans Cash Investigation sur France 2.
VIDEO. Le quotidien d'un agent de propreté à l'hôpital de Valenciennes Formation express, manque d'équipement, rythmes de travail difficiles... La journaliste Marie Maurice s'est fait embaucher comme agent de propreté à l'hôpital de Valenciennes quelques mois avant le Covid-19. Un reportage à revoir dans Cash Investigation sur France 2. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Formation express, manque d'équipement, rythmes de travail difficiles... La journaliste Marie Maurice s'est fait embaucher comme agent de propreté à l'hôpital de Valenciennes quelques mois avant le Covid-19. Un reportage à revoir dans Cash Investigation sur France 2.

"La formation, normalement, se fait en quatorze heures, d'accord ? Là, je vais vous faire un condensé en sept heures parce qu'on est un peu dans l'urgence." Ça, c'est une formation en bionettoyage dispensée par l'entreprise ONET, leader français du nettoyage. Le bionettoyage, c'est une désinfection indispensable dans les hôpitaux pour éliminer les micro-organismes et éviter les maladies nosocomiales. "5 % des patients hospitalisés sont porteurs d'une infection nosocomiale, donc ça veut dire, aujourd'hui, c'est un patient sur vingt. Si je viens après un patient qui a eu des bactéries particulières, j'ai deux à trois fois plus de risques de contracter la bactérie que si le patient précédent ne l'avait pas, donc ça veut dire qu'elle résiste dans l'environnement, que le nettoyage est complexe et s'il est pas bien fait, il y a un risque pour le patient", explique Pierre Parneix, médecin de santé publique et d'hygiène hospitalière au CHU de Bordeaux.

Des entreprises privées

Les hôpitaux publics sous-traitent de plus en plus à des entreprises privées le bionettoyage quotidien des chambres. L'objectif : faire des économies. Pour Cash Investigation, la journaliste Marie Maurice s'est fait embaucher par ONET comme agent de propreté à l'hôpital de Valenciennes quelques mois avant la crise du Covid-19. Formation express, manque d'équipement et rythmes de travail difficiles à tenir… Dans ce contexte, de nombreux salariés confient ne pas pouvoir respecter le protocole sanitaire. L'entreprise ONET est présente dans une quinzaine d'autres grands hôpitaux publics. Son chiffre d'affaires est de deux milliards d'euros par an. Depuis 2018, les employés d'ONET à l’hôpital de Valenciennes ont organisé six grèves pour dénoncer leurs conditions de travail.

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